Si les problèmes récurrents, depuis cinquante ans, n'existait pas, il faudrait les inventer... pour que le député qui s'ennuie de ne plus être maire puisse exister. Car il a fait des problèmes financiers de l'hôpital, une vitrine politicienne dans laquelle, il relègue même la maire de Vierzon au second rang. Mais s'il n'y avait que pour l'hôpital...
Evidemment, il entraîne avec lui les ceusses des habitants qui à la question, "voulez vous qu'on ferme l'hôpital", répondent bien sûr "non". Mais qui dirait oui franchement ? Même l'opposition la plus dure à la majorité vierzonnaise répondrait aussi non.
L'hôpital est devenu la propriété politique du député, il s'en est servi pour se faire réélire en 2020, il s'en sert encore pour asseoir son autorité de parlementaire dont l'occupation vient à manquer mais aussi pour conserver son autorité d'encore maire.
A lire le Berry et France Bleu, on se demande si une contagion de bouchons de cire n'a pas frappé les élus. A moins qu'ils entretiennent exprès un dialogue de sourds. L'intersyndicale lit même des choses qui ne sont pas écrites, rien de tel pour entretenir la confusion.
Quand le député affirme que l'agence régionale de santé a "abandonné l’autonomisation de l’établissement", l'ARS répond : "Aucune décision n’est prise". A force de faire croire que tout le monde veut la peau de cet hôpital, le député se rallie le bon sens populaire en allant à l'encontre de la vérité la plus stricte.
Rappelons que l'hôpital a un bloc opératoire tout neuf dont l'investissement n'est pas neutre ! Et l'ARS précise : "c’est vous qui allez décider des projets prioritaires pour que l’établissement puisse tenir par rapport aux investissements qu’il a à faire. C’est un hôpital au patrimoine fragile qui est très soutenu financièrement, il faudrait qu’il soit moins dépendant des aides de l’ARS". Et ça va durer jusqu'en 2026, date des prochaines élections municipales et 2027, date des prochaines élections législatives...