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Vierzonitude

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1er juin : tout sur le report des collectes de déchets

Publié par vierzonitude sur 26 Mai 2020, 06:30am

Décalage des collectes des ordures ménagères en raison du lundi de Pentecôtes le 1er juin prochain :

- les quartiers de Vierzon habituellement collectés le lundi 1er juin en ordures ménagères, tri des emballages et bio déchets, le seront le samedi 30 mai.

- les communes de Massay, Neuvy-sur-Barangeon et Vouzeron (Le Pilouri) seront collectées le mardi 2 juin.

- les communes de Vouzeron et de Saint-Laurent (La Margauderie, Le Boulet, Les Loges) seront collectées le mercredi 3 juin.

- les communes de Vignoux-sur-Barangeon (Nord et Route Jean Graczyk), de Dampierre-en-Graçay et de Genouilly seront collectées le jeudi 4 juin.

- la collecte sur la commune de Foëcy est reportée le vendredi 5 juin.

(Sortir les contenants à déchets la veille des jours ci-dessus.)

Les circuits ne changent pas pour les autres communes.

 

A compter du lundi 20 avril 2020, la collecte des biodéchets se déroulera 1 fois par semaine (au lieu de tous les 15 jours) pour tous les quartiers de Vierzon concernés.

Les jours de collecte sont identiques à ceux pratiqués habituellement :

Lundi : Grelet – Longueraies – Bourdoiseau – Lauroin – Puits Berteau – Vierzon Villages – Verdin – Chambon – Abricot

Mercredi : La Noue – Mermoz – La Genette – La Loeuf – Bois d’Yèvre

Jeudi : Bourgneuf – Bellon – Chaillot – Les Crêles

Vendredi : Clos du Roy – Briou – Tabalou – Perdrier – Picardière – Gaillardière – Route de Bourges – ZI les Forges – Les Forges – Voies étroites collectées par la mini-benne.

Les bacs biodéchets (marron) devront impérativement être sortis la veille du jour de collecte car ils seront ramassés le matin.

Pour tout renseignement, contacter la Communauté de communes au 02 48 71 35 78.

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J
jeanne
25/03/2020 17:46
merci pour cette information et merci aux agents pour leur travail. Dans la région, dans certaines communes, les poubelles ne sont plus ramassées comme précédemment. Voir message sur SICTOM Champagne Berrichonne, pour les villages autour de Saint Florent sur Cher. Donc, dans ces moments difficiles, un grand merci à nos agents de Méry sur Cher, qui continuent à ramasser nos déchets.
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M
Marceau Pivert
23/03/2020 10:53
La crise c'est le financier,la solution c'est le poubellier!Poubelle la vie à Vierzon!<br /> Participez à l'effort de guerre!Faîtes un don à l'Institut Pasteur!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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