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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Maire, député, conseiller régional... il y en a un peu plus, on vous le laisse, monsieur ?

Publié par vierzonitude sur 22 Juin 2015, 09:10am

Maire, député, conseiller régional... il y en a un peu plus, on vous le laisse, monsieur ?

Le cumul, quel cumul ? Le maire de Vierzon a commencé piano, en 2008. Histoire de donner des gages à ses électeurs et citoyens, il a fait oeuvre de patience tout en ne pensant qu'à ça en se rasant le matin : la députation. Voilà que notre bon maire partage son temps entre Vierzon et l'Assemblée nationale, accessoirement la Grèce. Donc, maire à temps plein, c'est mort. A Vierzon, pas la peine, tout roule !

Mais au-delà de l'envie, il y a le pouvoir, ce sacro-saint pouvoir qui maintenant, nous annonce la presse locale, pousse le député-maire de Vierzon à se présenter (pressentir) tête de liste aux élections régionales de décembre. Une décision semble-t-il, prise, lors d'une conférence régionale du PCF, au centre des congrès de Vierzon. Le P.C devrait installer son siège ici, ce serait plus vite fait ! Nous assistons ainsi, depuis quelques semaines, à une redistribution des places, histoire de colmater les brèches des camarades : recaser les perdants des élections départementales et les futurs perdants aux régionales... Il faut bien que le parti continue de tourner avec l'argent de ses élus !

Un poste par-ci, un poste par-là. Et voilà que, non content de manquer de temps pour sa ville, notre bon maire va sans doute se présenter aux élections régionales, dans la perspective d'être élu, sinon il n'irait pas. Et comment va-t-il gérer tout cela ? Le cumul des mandats n'est-il pas à l'horizon ? Va-t-il se faire élire et désigner son dauphin pour le remplacer à la ville, à l'Assemblée nationale, à la Région ? Là encore, dans un réflexe monarchique, assurer les arrières du parti et refiler le bébé à un copain qui surveillera la maison en attendant, ce n'est pas très démocratique tout ça. Mais pas question de partager le gâteau avec des gens qui ne seraient pas de la maison !

A moins que ce ne soit pour narguer son cher "frère" socialiste avec qui l'union tourne au vinaigre depuis des années et qui se présente aussi ? Ou mieux, pouvoir assurer une fusion de slistes au second tour en donnant comme agge, qu'à Vierzon, l'union P.C/P.S fonctionne à merveille ! Quelle rigolade ! Beau combat de coq ! La question essentielle est de savoir ce que gagnera le citoyen de Vierzon dans cette affaire, quel est l'intérêt du citoyen ? De la ville ? L'intérêt des élus, ça on le connaît...

(1) Le député-maire de Vierzon précise qu'il a été sollicité mais qu'il n'a pas donné de réponse...

Centre : le PCF entre en campagne

Centre : le PCF entre en campagne

Les communistes ont proposé le député Nicolas Sansu comme chef de file aux régionales.

http://www.humanite.fr/centre-le-pcf-entre-en-campagne-577555

Nicolas Sansu probable tête de liste du Parti communiste français pour le Centre-Val de Loire

Nicolas Sansu probable tête de liste du Parti communiste français pour le Centre-Val de Loire

Aucune liste définitive, mais des noms. Nicolas Sansu, pour le Centre-Val de Loire, et Marc Brynhole, pour le Loiret, devraient être les têtes de liste du parti. Les militants ont jusqu'à samed...

http://www.larep.fr/loiret/actualite/2015/06/22/nicolas-sansu-probable-tete-de-liste-du-parti-communiste-francais-pour-le-centre-val-de-loire_11490493.html

Régionales: Nicolas Sansu pressenti pour mener la liste PCF

Régionales: Nicolas Sansu pressenti pour mener la liste PCF

Aucune liste définitive, mais des noms sont avancés. Nicolas Sansu, pour le Centre-Val de Loire, et Marc Brynhole, pour le Loiret, devraient être les têtes de liste du parti communiste (PCF). L...

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/bourges-et-environ/2015/06/21/regionales-nicolas-sansu-pressenti-pour-mener-la-liste-pcf_11490517.html

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Bientôt, une nouvelle vitrine en bois, avec la langue (de bois), on est complet !
Le P.C va lutter, un peu, mais pas trop, contre le Front national...
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C
chat noir
22/06/2015 17:59
Je sens là une pointe d'ironie, un peut de sarcasmes voir de la dérision, rien de personnel j'espère? L'information en patirait, très dommageable pour les lecteurs assidus et ingénus que nous sommes.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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