Chers parents, je vous écris d'une drôle de ville où, si vous n'avez pas l'heure sur vous, évitez surtout de vous fier aux pendules qui traînent sur les murs. Figurez-vous que je devais prendre mon train à 16h40 et que, flânant dans cette ville étrange à l'atmosphère singulier, je me plaisais à rêvasser le nez en l'air. Quand, soudain, je tombe sur cette pendule que je vous ai pris en photo. Vue l'heure, je me suis dit avoir le temps de rejoindre à pied la gare afin de prendre mon train. Je décide donc de prendre un verre en terrasse afin de profiter du canal qu'on dit ici de Berry avant d'arpenter la rue principale qui mène à la gare. Désoiffé (il faisait chaud), je rejoins la grande rue par la pendule quand, à ma stupéfaction, elle marquait toujours l'heure de tout à l'heure !
Le temps de rejoindre la gare et mon train était parti. Pris d'une curiosité sans limite, je pénètre alors dans la parfumerie surmontée de cette pendule inutile pour trouver une explication. Là-dessus, on me mène à l'office de tourisme voisin où j'achète un paquet de gâteaux secs avant qu'un quidam ne me renseigne sur l'emplacement ancien, ici, à la place de la parfumerie, d'une bijouterie, elle-même pétrie d'une histoire incroyable avec l'écrivaine Régine Desforges qui le raconte très bien dans sa biographie. mais dont Vierzon ne fait aucune allusion, nulle part, pas même sur la façade de la maison en question. Dommage. A Vierzon, le spendules sont inutules mais l'utilité d'une explication historique l'est tout autant..
Bisous mes chers parents. A bientôt.