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Vierzonitude

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Opération réussie pour le cycliste vierzonnais William Bonnet

Publié par vierzonitude sur 8 Juillet 2015, 08:55am

Victime d'une fracture aux cervicales, William Bonnet a été opéré avec succès mardi soir à la Pitié-Salpétrière, comme l'a annoncé son équipe FDJ sur son compte Twitter.

Opération réussie pour William Bonnet. Victime de la grave chute qui a contraint la direction de course à stopper la troisième étape du Tour de France lundi, le coureur de l’équipe FDJ a subi une opération pour « stabiliser la cervicale et éviter toute conséquence neurologique » avant affirmé Marc Madiot, directeur sportif de l’équipe FDJ sur Twitter après l’étape. Toujours via Twitter, l’équipe française a donné de manière succincte des nouvelles positives de l’état de santé de William Bonnet. « Opération terminée et réussie pour William Bonnet. Il va bien et va pouvoir à présent se reposer pour revenir au top ! » a déclaré l’équipe sur le réseau social. De bonnes nouvelles après cette chute très violente dont une des victimes collatérales a été Fabian Cancellara, qui n’a pu repartir mardi en raison de fractures aux lombaires.

FDJ : Bonnet opéré avec succès

FDJ : Bonnet opéré avec succès

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http://www.franceinfo.fr/sports/sports/article/fdj-bonnet-opere-avec-succes-702283

Opération réussie pour le cycliste vierzonnais William Bonnet

Victime d'une lourde chute mardi lors de la 4e étape du Tour de France, William Bonnet a été opéré avec succès, a indiqué sur son compte Twitter son équipe de la FDJ. Pour rappel, Bonnet souffrait fracture aux cervicales et avait besoin d'être opéré rapidement pour ne pas subir des troubles neurologiques par la suite.

Opération réussie pour William Bonnet

Opération réussie pour William Bonnet

Victime d'une lourde chute mardi lors de la 4e étape du Tour de France, William Bonnet a été opéré avec succès.

http://www.sport.fr/cyclisme/tour-de-france-operation-reussie-pour-william-bonnet-378657.shtm

Opération réussie pour le cycliste vierzonnais William Bonnet
Le Vierzonnais William Bonnet chute et se blesse gravement sur le Tour de France - VIERZONITUDE

Le Vierzonnais William Bonnet chute et se blesse gravement sur le Tour de France - VIERZONITUDE

Les examens ont révélé une fracture pluri-fragmentaire de la deuxième vertèbre cervicale. Un traitement chirurgical rapide est nécessaire pour stabiliser la cervicale et éviter toute conséq...

http://www.vierzonitude.fr/2015/07/le-vierzonnais-william-bonnet-chute-et-se-blesse-gravement-sur-le-tour-de-france.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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