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Vierzonitude

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L'Arche perdue du Forum république : une vraie curiosité vierzonnaise !

Publié par vierzonitude sur 21 Juillet 2024, 13:45pm

L'Arche perdue du Forum république : une vraie curiosité vierzonnaise !

Voilà une vraie curiosité vierzonnaise : l'hôtel Arche sans... arche. En effet, vous aurez remarqué cet hôtel porte le nom d'un arche qui n'existe pas. C'est tout Vierzon ça ! En 1989 ou 1990 quand le Forum république a ouvert ses portes pour détruite le centre-ville, l'arche devait se construire dans un second temps et abriter le palais de justice ! Mais une embrouille avec les promoteurs, un e faillite sans doute, met  mal le projet. Le Forum république ne sera jamais terminé. Trop tard : l'hôtel a pris le nom de l'arche qui devait venir s'appuyer sur le bâtiment. Ça fait trente ans que ça dure et la réputation de cet hôtel est bien enracinée. Mais si vous vous sentez l'âme d'un aventurier pour retrouver l'arche perdue...

L'Arche perdue du Forum république : une vraie curiosité vierzonnaise !
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R
réalité
24/10/2022 17:15
Cela aurait pu avoir une certaine allure s'il y avait eu de l'espace autour. Plusieurs magasins de l'Orée de Sologne auraient été mieux en centre-ville à cet endroit que mis à l'écart,en périphérie.
Répondre
C
chat noir
05/08/2015 12:06
C'est vraiment affreux affreux, affreux, refaire passer l'eau et détruire ce cauchemar et arrêter le croupissement de la cité.
Répondre
A
Alexandre
06/08/2015 14:29
Entièrement d'accord... c'est affreux. <br /> L'eau est le potentiel de la ville... pas le béton carrée sans style.
V
Visiteur
05/08/2015 11:52
La première pierre de l’arche du Forum a été posée par la municipalité communiste de Fernand Micouraud quelques semaines avant l’élection de Jean Rousseau en mai 1990, qui s’est empressé, avec Max Albizzati de faire capoter la deuxième tranche de ce projet.<br /> <br /> Pas de faillite de promoteur dans cette affaire, mais une manœuvre de basse politique certainement.
Répondre
C
chat noir
14/08/2015 17:04
Cher visiteur, à vous entendre vous auriez aimez remettre une couche de monstruosité sur la monstruosité, eh bah bravo. Savez-vous que Micaurau à la fin de sa vie avait déclaré que," la construction de ce forum était pour lui une erreure qui le hanterait jusqu'à la fin de ces jours", même après visiblement. Vierzonais, vierzonaises voyagez ne restez pas ainsi. Quant on passe ici on trépasse.
V
vierzonitude
05/08/2015 12:44
merci de la précision

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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