Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !

Publié par vierzonitude sur 4 Août 2015, 18:19pm

Un Niçois, propriétaire de deux appartements à Vierzon à la résidence le Beffroi (il a milité pour qu'on refasse la façade). Il adore la nature, les pierres et la verdure et il vient souvent à Vierzon. "Lors de mes déplacements, j'ai reçu à chaque fois les mêmes remarques", explique-t-il. "Vierzon se vide et ceux qui arrivent ne donnent pas envie d'y vivre. Bientôt, ça sera une ville fantôme". Avoir fait du centre ville, le lieu de vie des cas sociaux et des migrants n'a rien dynamiser du tout, au contraire, ça dissuade d'y investir. Bilan, un centre ville qui meurt, se paupérise et une ville qui devient pavillonnaire." Et de poursuivre : "paradoxe, les gens branchés adorent les vieilles pierres et les coins préservés du béton pour s'établir... et sans être "branché" moi même, j'adore le "beau" et Vierzon est une belle ville, ou a le potentiel pour le devenir... Il ne manque rien pour en faire une destination de villégiature ou une banlieue chic de Bourges. N'essayons pas d'être à la mode mais créons une mode vierzonnaise et cultivons ce qui est beau à l’œil. Merci aux animateurs du site."

Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !

Ce week-end, j'ai pris le chemin à gauche de l'église Notre Dame, il serpente jusqu'à ce qui était certainement le point d'observation le plus haut, normalement aurait dû s'ouvrir à moi un magnifique panorama à 360° sur tout le Berry... à la place, voici ce que j'ai vu.

Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !
Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !
Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !
Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !
Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !

Ah oui... que dire aussi de tous les panneaux d’informations gris vides un peu partout

Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !

Permettez-moi une opinion personnelle, la ville ne retrouvera jamais une bonne image avec la vision d'horreur des barres de bétons en passant le Beffroi, immeubles sans caractère installés au cœur de l'ancien château, sur le plateau le plus haut de la ville. Et en tolérant le gris comme couleur dominante de ses façades.

Sur l'aménagement du quartier, au début de la rue Lafargue à droite du Beffroi, on remarque que les restes du maison nous empêche de voir pleinement une partie de l'ancienne muraille et une magnifique tour. Autant achever le travail, racheter la ruine et ouvrir la vue sur la muraille.

Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !
Un Niçois, propriétaire à Vierzon, nous écrit : la vision.... bouchée du haut de la butte de Son !

Et je termine par une vision de politique générale à long terme. Il faut en finir avec les lubies du bétonnage, du "toujours plus d'habitants, toujours plus de construction, toujours plus de zones commerciales, etc".
Il y a déjà suffisamment de tout cela et énormément sont vides !!

Vierzon doit aussi se redéfinir comme
- une ville d'eau,
- une ville de nature
- une ville calme
- une ville avec un cachet autour des canaux et des vieilles pierres.

Apprendre à conjuguer ensemble
- Vieille France,
- Coeur de Berry
- Canal et rivières,
- Forêts
- Carrefour routier et ferroviaire
- Zone industrielle

Sans tomber dans les modes et tendances politiques actuelles du politiquement correct qui minent la ville, exemple des œuvres contemporaines dont tout le monde se moque à l'office du tourisme ou du bowling.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Le Snoopy's bar a définitivement disparu
Le Snoopy's bar a définitivement disparu
Vierzon avant mais en couleurs
Vierzon avant mais en couleurs
Bon, ça sent un peu la provoc '
Bon, ça sent un peu la provoc '
L'album de ma ville. Episode 1.
L'album de ma ville. Episode 1.
Le déconneur de l'info vierzonnaise : changeons le nom de la ville
Entre 2012 et 2014, le chômage a augment de 21,07% à Vierzon
Commenter cet article

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents