C'est dingue, Vierzonitude écrivait cela il y a un an exactement. Après la fermeture de deux boulangeries. Qu'est-ce qui a changé ? Devinez...
Voici l'angoissante question vierzonnaise du dimanche soir : combien de commerces allons-nous perdre cette semaine et si tel est le cas, quel sera le degré d'indifférence des élus et des Vierzonnais ? Rappelons que la semaine passée, deux boulangeries ont mordu la poussière dans un jeanfoutisme général. pas un mot de la majorité, encore moins de l'opposition, pour s'émouvoir de la disparition de ces deux commerces de proximité, rue Armand-Brunet et rue des Ponts. Les commerces peuvent crever, à Vierzon, personne ne lève le petit doigt. Les rues se vident au fur et à mesure et qu'entend-on, de la part du maire : "Vierzon n'est pas une ville de commerces". C'est une ville de gauche, une ville communiste, une ville qui DOIT voter pour son député-maire, une ville qui a intérêt de maintenir des communistes au pouvoir pour leur garantir un emploi mais ce n'est pas une ville de commerces. Nos apparatchiks préférés nous font l'article pour qu'on déteste la droite, l'extrême droite et le socialiste mais ils ne sont pas foutus, dans leur bureaucratie politique, d'avoir un mot pour leur ville quand deux commerces se cassent la gueule. Alors, cette semaine, qui va disparaître ? Qui va fermer? Sur qui va s'abattre le couperet du tribunal de commerce de Bourges ou le couperet du dégoût ? Pendant que les Assises de la citoyenneté focalisent sur la réorganisation des bus, on parle peu du commerce. Et quand un citoyen s'y hasarde, on lui répond que c'est "une histoire privée". Par contre, quand on perfuse un bowling avec de l'argent public, quand on transfuse une entreprise privée avec de l'argent du contribuable, les élus n'ont pas assez de leur trombine pour figurer dans le journal local ! Est-ce que la rue Joffre va perdre un commerce ? A moins que ce ne soit l'avenue de la République ? Rue des Ponts, on ne voit pas trop ce qui pourrait encore fermer. Une boulangerie face à la mairie qui ferme en octobre et un magasin de fringues à côté de la mairie toujours qui ferme en juillet avec cion emplois en moins, ça n'émeut pas plus que ça nos apparatchiks locaux. Mais quand ils devront faire leurs valises et virer leurs dossiers parce que le Front national se sera installé à leur place, on en connaît qui, malgré la situation dramatique pour Vierzon, auront un petit sourire en coin. La maison de gauche fermera et personne non plus ne pleurera sur son sort.