675.000 euros : qui a dit que l'église, à Vierzon,a vait les troncs desséchés ? Alors que le commerce vierzonnais est en berne avec la fermeture de deux boulangeries d'un coup, la presse locale narre l'aventure fabuleuse de la maison future maison interparoissiale, dans un ancien restauraut de la rue Porte-aux-Boeufs. Miracle chez les croyants vierzonnais : l'argent est tombé du ciel. Et pas qu'un peu. Normal, quand une mairie achète une ancienne église 170.000 euros qui permet, par exemple, à l'église de racheter les locaux du restaurant, tout va bien ! Et avec le pognon du contribuable. L'argent n'a pas de religion ! Voilà donc un commerce qui marche à Vierzon. Entre les assureurs et l'église, nous voilà bien loti. On remonte la pente. En ville, désormais, nous aurons les assureurs, la Sem Territoria, le local du Parti communiste et l'église ! Peppone au pays de Don Camillo. Sérieux, ça peut faire sourire, mais c'est dramatique. Grand bien fasse à l'église de se payer une maison interparoissiale en plein coeur de la ville avec 540.000 euros de travaux (les bénitiers sont en or massif ou quoi ?), mais voilà une bonne nouvelle pour ceux qui ont la foi qui tombent mal avec une situation vierzonnais en pein décrépitude. Et là, on voit bien que prier ne sert pas à grand chose. Dire que cette acquisition l'a été avec les 170.000 euros que le maire de Vierzon a grillé dans l'achat d'une ancienne église, celle de Saint-Eloi ! Quand il ne restera plus de commerces à Vierzon, les fidèles (clients) n'auront plus à aller allumer un cierge. Pincez nous pour voir qu'on ne cauchemarde pas. Aïe !! Et bien si, on cauchemarde !