Et, le député maire communiste qui supprime une ligne de bus , merci pour celles et ceux qui n'ont pas de voiture, il n'a pas oublié les valeurs de la gauche.<br />
Mais non, il ne les a pas oublié, il n'a jamais été de gauche.
Je veux bien partager votre analyses monsieur scoubidou, mais pour que nickolas soi ministre il doit changer de parti comme rousseau , c'est possible mais ça fait beaucoup de si quand même. Je pense qu'il est au sommet de sa carrière. S'il ne se fait pas dégommer aux prochaines élections, il est là jusqu'à sa retraite.
C
Capsule
12/10/2015 21:01
Mon ennemi, c'est le Front National. Ce n'est pas la Finance, on s'en est aperçu ! C'est pour cela qu'il ne peut pas être de gauche. Petit à petit, à cause d'une mauvaise communication, il se démasque lui-même.
S
Scoubidou
12/10/2015 20:38
Oui, c'est là où il est très fort ou alors certaines gens sont très stupides. Arriver à faire croire qu'il est de gauche alors qu'il ne l'est pas du tout. De plus, Vierzon il s'en fout complètement, ce n'est plus assez bien pour lui. C'est comme un gamin qui casse son jouet quand il n'en veut plus pour forcer ses parents à en acheter un nouveau, plus grand, plus beau, plus cher et de marque. Et puis, faut pas le dire, mais son rêve est de devenir ministre. Mais avant, il faut qu'il trouve un autre poste parce que ça la foutrait mal d'annoncer cette nomination: sur proposition de M. le Premier Ministre et décision du Président de la République M. le Maire de Vierzon est nommé Ministre de l'Intérieur ou du Budget, Vierzon dont les humoristes et les médias se moquent à longueur d'année ! Non, ce ne peut pas être réaliste. C'est pour cela qu'il va laisser tomber Vierzon et essayer de se hisser à un mandat plus respectable pour assouvir ce désir de nomination. Alors, les baisés n'auront plus qu'à se compter entre eux. Loin des yeux, loin du cœur.
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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