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Vierzonitude

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3) Ils n'ont même pas honte : Le Front national de Vierzon deale la haine des autres

Publié par vierzonitude sur 12 Novembre 2015, 14:00pm

3) Ils n'ont même pas honte : Le Front national de Vierzon deale la haine des autres

Faut-il encore laisser entrer les conseillers municipaux de Vierzon dans la mairie de Vierzon ? Avec leurs pompes crottées de ce racisme collant, ils vont salir les tapis de la démocratie vierzonnaise. Comment un cerveau, en l'occurence humain, peut sortir de telles inepties ? Comment une ancienne d'EDF peut à ce point ne pas être éclairée ? Entre Zémour, Buisson et Morano, nous avons maintenant le Front national de Vierzon qui pense que dans le palmarès des dealers vierzonnais, il y a d'abord "les Noirs", puis "les moins Noirs" et enfin "les Blancs". Comment une conseillère municipale, ex-cégétiste, peut sortir de telles conneries au kilomètre sans même sans rendre compte ? Car au-delà de la provocation, (il faut une certaine analyse et donc une certaine intelligence pour provoquer), on sent que ces propos viennent de l'ADN du F.N, que leur fond de pensée se résume à ce genre de déclarations racistes, pronant sans vergogne l'inégalité des hommes et des femmes. C'est à Vierzon que ce genre de propos arrive, par l'intermédiaire d'un reportage de Florence Aubenas, dans le Monde. Si pour le F.N, certains dealent des stupéfiants à Vierzon, d'autres comme le F.N dealent des idées qui puent et qui, malheureusement, attirent de plus en plus de mouches bleues autour de l'étron politique de l'extrême droite. Comment des Vierzonnais peuvent, dans cette ville, voter en toute conscience pour un parti pareil sans se dire que le Front national ne sera jamais capable de résoudre le moinbdre problème. On attend juste une réaction officielle des élus de Vierzon. Traiter le F.N. par l'indifférence n'est pas la solution.

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R
Raoul du Berry
13/11/2015 12:59
Je plussoie mon Cher chat noir mais balayons au maximum devant notre porte avant de parler de l'état de celle du voisin !
Répondre
R
Raoul du Berry
13/11/2015 08:39
Alors là mettre une citation de ce soi disant "comique" qu'est Guy Bedos, raciste et antisémite notoire, est mal approprié. Là vous vous êtes complètement plantés d'illustration Vierzonitude, désolé, enfin il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreur.
Répondre
C
chat noir
13/11/2015 11:29
Peut-être Raoul, mais la phrase est intéressante

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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