Oui, quant nous serons des êtres humains à par entière, des humains complets, des humains autonomes, des vrais Hommes ou des Hommes vrais , nous aurons ni dieu maître.<br />
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Mais aujourd'hui nous n'en sommes pas là , mais bien au niveau du bétail, qui va à gauche à l'équarrissage, à droite à l'abattoir, tout en se faisant tondre périodiquement.<br />
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Tout cela se passe en laissant tomber les principes de la laïcité, en favorisant la resprivatum des copains, en développant la démocrature, l'idéologie stratifié et stratifiante en annihilant le kratos dans le demos, en délégant notre pouvoir à des inconnus pervers et corrompus, tout cela étaient donc prévisible depuis des décennies, pourquoi alors s'en étonner ?<br />
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Alors pourquoi s'étonner du résultat ? Car on reste dans l'émotionel qui détruit la réflexion, nous avons peur quant nous entendons le coup de fusil, comme le petit oiseau sur la branche qui n'enticipe pas et ne peut pas le faire, car il n'a que son instinct comme système de survie. <br />
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Nous allons donc continuer à vivre et à voter comme des moutons, ce qui ce passera ensuite, sera de notre responsabilité individuelle et collective toute entière. <br />
Vous ne pourrez plus dire " plus jamais ça " puisque ça continuera en s'amplifiant, et que maintenant vous savez pourquoi . En donnant votre voie, votre voix, vous devenez sans, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !!!!!!!!!<br />
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Regardons ce qui va ce passer maintenant: contrôles accentués, restrictions des libertés publiques, couvre feu, état d'urgence, glissement vers l'autoritarisme, limitation d'internet, police partout justice nul part .... et peut-être même encore pire que ça, mais pour votre sécurité chers enfants administrés et vous serez content, car en tant que marchandises que vous êtes devenues, vous le valez bien (comme disait une pub bien connue) <br />
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Big brother is watchin you, avec votre accord et pour votre bien, bien sur, voyez-vous le bon de la terreure ou, comment la terreur a du bon parfois. Remercions donc nos bons maîtres, remercions nous d'avoir ce que nous méritons, en priant dieu que le ciel ne vous tombe pas sur la tête. Amen.
nous n'avons ni dieu ni maître, en revanche nous avons derrière nous 40 ans de politiques néfastes dues à de petits bureaucrates carriéristes en costard cravate.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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