Quel plaisir il y a à imiter la guerre, la destruction, la mise à mort, la souffrance ? <br />
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Réponse : AUCUN !<br />
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Nous allons très bien dans notre vie monsieur "Airsofteur" !<br />
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Quel plaisir vous avez à jouer à la "gueguerre" nous nous posons alors en question, nous, qui soi disant "n'allons pas bien dans notre vie ?"<br />
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Peut -être cela vient d'un problème d'expression refoulée de l'ego ? <br />
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D'une envie malsaine et détournée de percevoir un sentiment de toute puissance en se prenant faussement pour un Dieu car vous croyez ôter la vie à autrui ?<br />
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Ou de dysfonctionnement d'ordre érectile peut être ?<br />
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Allez, nous qui n'allons pas bien dans notre vie retournons voir nos psychiatres, pauvres de nous qui n'aimons pas jouer à la guerre, n'allons pas à la chasse, n'aimons pas les armes en général...
Ce ne sont pas des jouet juste des replique darme reel les gens qui en possede sont tout simplement airsofteur ce qui consiste a faire des scenario de guerre mais en tout bien tout honneur aucun des menbre present sur les terrain resorte blesser par balle se sont des bille en plastique avec des reglementation tres surveiller alor avan de parler respectzr le plaisir des autre et vous irez mieu dans votre vie
Alors de une le carton il a au moins 20 ans,donc c'est pas d'hier qu'il est là, de deux retiré une arme "jouer" pour en remettre une qui sera surement mortel car magasin de Chasse et Loisirs. A un moment faut arrêter la paranoïa.........
C'est pas de la paranoïa, juste une collision avec l'actu. Et de trois.
T
Tanche moyenne
24/11/2015 15:03
Bonjour Vierzonnitude.<br />
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On sait tous ou il y a ce type de vitrine à Vierzon, c'est pas très sympa pour le commerçant en question.<br />
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Et plus personnellement, ça ne me fait pas plus flipper que tous les "outils" horribles qu'il y a autour destinés à détruire et torturer toute vie animale sauvage.<br />
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Une arme çà ne sert à rien d'autre qu'à semer la mort. En proposer en jouet, là aussi on touche le fond...
Ce n'est pas sympa pour le commerçant... Vu les circonstances, il suffit de retirer cette arme de la vitrine et d'en mettre une autre. On ne sait ce qui est le moins sympa pour les autres : de montrer la photo ou de ne pas avoir eu le tact de faire disparaître cette arme de la vitrine...
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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