Maintenant que le quotidien Le Monde (et pas Vierzonitude !!) explique que Vierzon fait partie du trio de tête des villes qui possèdent la plus importante vacance commerciale, on va peut-être commencer à prendre en compte la réalité de cette ville. Jusque-là, que seul ce blog insiste sur la nécessité d'agir sans que toutefois personne ne bouge pouvait être compréhensible : Vierzonitude n'est pas la voix "officielle" ! Mais Le Monde... On espère désormais que les oui-ouistes et les optimistes aveugles vont se rendre compte que la ville est dans une situation catastrophique et qu'il y a mieux ailleurs ! Pas pire, oh si Béziers qui a, avec la ville de Vierzon, deux points communs : le Front national et la vacance des commerces. Va-t-on commencer à considérer que le commerce fait partie non seulement de l'économie vierzonnaise mais aussi de sa vitalité ? A chaque commerce qui ferme, les élus aussi ferment leur clapet alors qu'ils défendent les emplois industriels (sauf quand les entreprises se barrent sans rien dire à personne comme Ivoo, Huard-Chartrain...) mais les emplois commerciaux, les élus s'en foutent. Ce ne doit pas être assez électoral. Vet'affaires, prochainement, va laisser cinq personnes sur le carreau : pas un mot. Plus a viré cinq salariés pour fermer son magasin : pas un mot. Ce n'est pas rien d'apparaître dans la presse nationale comme étant un élément de "ce sinistre podium", les trois premières places du plus grand taux de vacance commerciale. Si les élus et la ville toute entière avaient de la dignité, ils réagiraient. Mais non. Le centre-ville est pauvre, les Vierzonnais les plus aisés, y compris des élus, se barrent à Méreau où les impôts sont moins meurtriers pour les comptes en banque. La ville se délite, les rues piétonnes sont macabres et pour couronner le tout, on fait des plans sur la comète à cinq ans. Alors que l'urgence est là ! En fait de politique commerciale, on attend que le centre-ville crève vraiment et que le reste des commerçants soit emporté par la vague. Là-dessus, aux prochaines municipales, le Front national raflera la mise. Et du coup, on sera comme Béziers : facho et sans commerce. On est déjà sans commerce. Le facho ne va pas tarder. Question de temps !