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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le nouvel office machin-chose du commerce récite à merveille la leçon des élus !

Publié par vierzonitude sur 19 Mars 2016, 20:24pm

Le nouvel office machin-chose du commerce récite à merveille la leçon des élus !

Le nouvel office machin-chose du commerce qui englobe, désormais à Vierzon, le petit commerce et la grande distribution, logique, s'est trouvé un bureau auto-proclamé. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. On y retrouve des gens neufs, avec des idées neuves pour Vierzon, des gens qui n'ont jamais été dans un bureau d'association de commerçants ! Comme l'a déjà dit Vierzonitude, on prend les mêmes et on continue à ne rien faire. Ah si, il y a un nouveau : Alain Lohou, assureur, également directeur du golf de la Picardière comme le mentionne le site du golf, structure à qui la ville de Vierzon a donné une subvention (à l'association du golf) de 7.960 euros en février dernier et de 7.542 euros en juin 2015. Mais ça ne compte pas. Ça n'a aucun rapport. Le fait que le nouveau président de l'office machin-chose du commerce mette en avant le projet que la ville défend depuis une plombe, à savoir l’îlot Rollinat, n'a aucun rapport non plus. A la quetsion de la presse locale "que faut-il pour relancer une nouvelle dynamique", réponse : l'îlot Rollinat, pensez-donc ! C'est un hasard cette réponse. La rénovation complète des rues piétonnes Joffre et Gallerand, de la place Gallerand, la rénovation tant attendue de l'avenue de la République avec son sens unique, tout ça, c'est moins important que le projet municipal de l’îlot Rollinat, avec la démolition de l'ancien hôtel de la Rotonde que les propriétaires ne veulent pas lâcher et peut-être, la démolition de l'ancien bâtiment Gifi.
Ce qui expliquerait que l'un des vice-présidents, ardent défenseur de la démolition de l'ancien Gifi, soit Nicolas Lesage, président de Vierzon.com, lanceur d'une pétition et souvent pas très d'accord avec la ville de Vierzon. Comme quoi, c'est facile de se faire retourner comme une crêpe. D'autres membres de ce bureau aussi ont claqué la porte de l'ancienne structure pour revenir par la fenêtre.
Pour sa première interview, le président de l'OCAV évoque surtout ce fameux îlot Rollinat, un projet que la ville caresse depuis longtemps mais qu'elle n'a pas pu mettre encore en oeuvre, faute d'argent et faute d'autorisations pour démolir l'ancien hôtel de la Rotonde. Un petit coup, en passant, ne peut pas faire de mal, histoire de souligner que la ville a de très bonnes idées. Et si le président de l'OCAV l'oublie, il y aura toujours François Dumon, conseiller municipal chargé du commerce, ancien maire-adjoint aux sports, actuel président de la communauté de communes pour le lui rappeler, il s'est autoproclamé vice-président. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même !

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A
Athos
20/03/2016 20:01
On retrouve surtout dans ce nouvel Office du Commerce et de l'Artisanat de Vierzon (OCAV) des commerçants proches de Gifi (assureur, opticien, mercerie) qui croient encore en la démolition de ce bâtiment et qui pensent en conséquence être là où il faut être pour défendre leurs intérêts.<br /> <br /> Quoi de plus normal...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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