Occupés à combattre la loi travail, la CGT et ses alliés en oublient, à Vierzon, un combat portant légitime : la suppression, dans les écoles maternelles de la ville, de trois postes et demi d'Atsem, les agents qui interviennent auprès des enfants. On sait que cette mesure est très mal vécue par les parents d'élèves des écoles concernées. Mais ce qui est formidable, c'est qu'aucun élu ne vole au secours des parents d'élèves. Il n'y a même pas, contrairement au gouvernement, quelques frondeurs vierzonnais qui voient d'un mauvais oeil ces supressions. Mais puisque le patron l'a dit... Ce qui est édifiant, dans cette histoire, c'est que (pour l'instant), les élus vierzonnais font exactement le contraire de ce qu'ils attendent du gouvernement : revenir sur l'une de leurs décisions qui n'est pas une bonne décision. Ce serait simple : la majorité municipale n'a qu'a annoncé, lundi soir, au conseil, qu'elle maintient les trois postes et demi d'Atsem. Mais, nos édiles sont bien trop occupées par la situation nationale que par les histoires locales de parents d'élèves qui ne veulent que le bien de leurs enfants.