Ca ressemble à du Vierzon bashing, mais c'est juste une réponse du berger à la bergère. Dans une lettre, le maire de Vierzon explique joliment que la délinquance vierzonnaise est de la faute du parquet et du conseil départemental. Huit ans à fermer les yeux, à ne pas voir la réalité, à considérer que la sécurité était du domaine de la droite et de l'extrême droite, huit ans à ne pas vouloir mettre des mots sur le problème (ce qui n'a pas empêché la ville de mettre des caméras) et voilà que, tout d'un coup, poussé par le ras le bol des Vierzonnais, la mairie trouve le moyen de mettre sur le dos des autres, les carences de sa propre politique.
Le conseil départemental a répondu, dans la presse locale, très simplement, que "les faits relatés relèvent pour une part des compétences propres du maire au titre de ses pouvoirs de police". C'est plus facile de faire fermer deux épiceries et un bistrot que d'échafauder une politique au long cours avec des familles difficiles. "Ainsi, il revient la possibilité au maire de réunir, autour d'une même table, tous les acteurs qui ont la compétence nécessaire pour trouver de concert des solutions". Oui, mais ce n'est pas noble, ce genre de réunion. Fichtre, cessons là nos commentaires, on va être taxé de Vierzon bashing.