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Vierzonitude

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La CGT de Vierzon veut botter le cul aux députés socialistes !

Publié par vierzonitude sur 30 Juin 2016, 09:31am

La CGT de Vierzon veut botter le cul aux députés socialistes !

Avec cette finesse qui caractérise la CGT, l'un de ses membres qui fut aussi un permanent de la Bourse du travail, à Vierzon, a eu cette phrase éclairée, mercredi soir, lors de la réunion du député de Vierzon contre la loi travail, il faut "botter le cul aux députés socialistes". Voilà la grandeur du syndicalisme de la gauche radicale. D'ailleurs, il n'y a pas que la gauche qui est radicale : le nombre de participants à la réunion, aussi, une soixantaine... Mais la presse locale a trouvé l'excuse : "l'invitation est tombée tardivement, en début de semaine, pour une réunion publique, sur la loi travail". Alors, évidemment, le député ne peut s'en prendre qu'au déficit de sa communication.
Et, face aux chaises vides et au public de Vivement dimanche, un communiste éclairé a eu cette phrase : "Où sont les travailleurs ce soir. Moi, je suis retraité et la réforme du code du travail me concerne peu". Comme elle concerne très peu les fonctionnaires et les cheminots ainsi que le service public qui compte parmi les gros bataillons de manifestants. En tout cas, ce fut une belle réunion publique d'avant législatives. Au fait, qui a réglé la location de la salle ? Une question, comme ça, en passant...

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C
Cheminot
30/06/2016 20:02
Nous ne faisions pas grève pour notre statut, mais pour défendre nos futures conditions de travail ainsi que celles de l'ensemble des travailleurs du rail (SNCF et les compagnies privées). La réforme de 2014 de la SNCF prévoit la mise en place d’une nouvelle organisation du travail dans le ferroviaire par l’harmonisation des conditions de travail pour l’ensemble des salariés de ce secteur. Cette nouvelle organisation se décline en plusieurs niveau : un décret socle et une convention collective (commune à l'ensemble des travailleurs du rail, et très inférieur à ce qui se fait actuellement à la SNCF) et des accords de branche ou d'entreprise. C’est à travers cette organisation que les cheminots sont concernés par la loi EL Khomeri via l'article 2 sur l'inversion de la hiérarchisation des normes. C’est pour cette raison que nous sommes aussi dans la rue pour combattre cette loi.<br /> Concernant Jacques Blondeau, je vous le redis, il ne s’exprimait pas au nom de la CGT. Ce n’est pas parce qu’il à une carte à la CGT qu’à chaque fois qu’il s’exprime, il parle au nom de la CGT. Lors de cette réunion, la seule personne qui s’exprimait pour et au nom de la CGT, c’était le secrétaire de l’Union Locale CGT de Vierzon qui était sur la tribune.
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C
Cheminot
30/06/2016 12:16
Mais arrêtez de raconter et d'écrire n'importe quoi !!!! <br /> Quand vous titrez "La CGT de Vierzon veut botter le cul aux députés socialistes !" ne déformez pas tout. Oui Mr Blondeau est adhérent à la CGT, et alors ? Ce n'est pas parce qu'il est adhérent de la CGT, que tout ce qu'il dit engage la CGT ! Heureusement d'ailleurs. D'autant plus qu'il n'a plus de responsabilités à l'union locale CGT de VIerzon. De fait, il s'exprimait en tant que simple citoyen et non pas comme vous le laissez sous entendre, au nom de la CGT. <br /> D'autre part, où avez vous vu que les cheminots ne sont pas concernés par la loi El Khomri ??? Puisque vous semblez si bien informé, publiez la référence de l'article sur lequel vous vous appuyez pour affirmer cette contre vérité ! Faites preuve d'un peu plus de sérieux et renseignez vous avant d'écrire n'importe quoi. Quelle preuve de mépris pour les milliers de cheminots qui sont de toutes les manifestations nationales pour dénoncer cette loi. Parce que quoi que vous en disiez, ils sont bel et bien concernés. <br /> Autant d'âneries dans un même article ça frôle l'amateurisme, sinon, ça pourrait s’apparenter à du parti pris…. Chose que je n’ose imaginer à la lecture des différents articles qui composent ce blog.<br /> A bon entendeur....
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V
vierzonitude
30/06/2016 15:47
Mais vous faisiez grève pour votre statut pas pour la loi travail, non ?
V
vierzonitude
30/06/2016 15:46
Jacques Blondeau (CGT) c'est écrit dans la presse. Il faut assumer les conneries de ses copains aussi !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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