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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le Vierzon bashing des élus, du cinéma, de la presse...

Publié par vierzonitude sur 24 Juin 2016, 11:05am

C'est bien joli d'accuser "la blogosphère", sans citer Vierzonitude, de faire du "Vierzon bashing". Mais le maire de Vierzon aurait-il oublié sa terrible saillie verbale, en 2008 ? N'est-il pas le premier à faire du "Vierzon bashing" ? Ou va-t-il nous dire que c'était un trait d'humour ? Pas de bol, il y avait une journaliste de fueue La nouvelle république qui a tout entendu...

Le Vierzon bashing des élus, du cinéma, de la presse...

Et n'oublions pas le maire de Bourges qui ne veut pas que sa ville ressemble à Vierzon ? Est-ce Vierzonitude, pardon, la blogosphère qui a sorti cette énormité ?

Le Vierzon bashing des élus, du cinéma, de la presse...

Sans oublier le film récent" Tout schuss", avec José Garcia et cette réplique énorme d'un proctologue qui veut s'installer à Vierzon : ""pas étonnant qu'un proctologue veuille s'installer dans le trou du cul du monde", donc à Vierzon. Est-ce Vierzonitude qui est à l'origine de cette réplique ?

Le Vierzon bashing des élus, du cinéma, de la presse...

En fait, ce que ne supporte pas le maire et les élus de Vierzon, c'est qu'un blog puisse s'exprimer librement, qu'on y lise ce que l'on ne lit pas ailleurs, qu'il y ait une analyse critique des choses, qu'on laisse le débat se faire, qu'il soit aussi bien fréquenté en nombre et qu'il est assez étonnant de constater que personne ne le lit mais que tout le monde en parle...
Evidemment, les élus vierzonnais sont plus habitués à pratiquer l'auto-satisfaction permanente :

Rien à redire vraiment !

Rien à redire vraiment !

Fabuleux !

Fabuleux !

Alors, quand la municipalité sera capable de revenir ses choix, de pratiquer l'autocritique (xce n'est pas un gros mot), de se remettre en question, de considérer qu'il n'existe pas à Vierzon, 27.000 moutons prêts à applaudir le moindre de leurs faits et gestes, peut-être que l'on avancera un peu plus. Prendre des vérités pour du "Vierzon bashing", c'est avoir le mépris d'une situation réelle que l'on veut cacher.

Le film "Tout schuss" avec José Garcia parle de Vierzon ! - Vierzonitude

Le film "Tout schuss" avec José Garcia parle de Vierzon ! - Vierzonitude

Quelle célébrité Vierzon ! Voilà la ville qui fait l'objet d'un film , "Tout schuss" (sortie le 13 janvier 2016), avec José Garcia : "D'emblée, " Tout schuss " est une comédie qui donne envi...

http://www.vierzonitude.fr/2016/01/le-film-tout-schuss-avec-jose-garcia-parle-de-vierzon.html

Le maire de Vierzon a inspiré une réplique du film "Tous schuss" dont Vierzon est la vedette ! - Vierzonitude

Le maire de Vierzon a inspiré une réplique du film "Tous schuss" dont Vierzon est la vedette ! - Vierzonitude

Vierzonitude vous le narrait, il y a quelques jours : le film "Tout schuss", sorti le 13 janvier dernier avec José Garcia parle de Vierzon à tout bout de champ. D'avis de cinéphile, le film est ...

http://www.vierzonitude.fr/2016/01/le-maire-de-vierzon-a-inspire-une-replique-du-film-tous-schuss-dont-vierzon-est-la-vedette.html

Je ne veux pas que Bourges devienne un jour Vierzon : du coup, Bourges prive Vierzon de la coup du Cher ! - Vierzonitude

Je ne veux pas que Bourges devienne un jour Vierzon : du coup, Bourges prive Vierzon de la coup du Cher ! - Vierzonitude

Vous vous souvenez de cette phrase légendaire du maire de Bourges à propos de Vierzon ? C'était en février dernier. Sympa hein. Et bien, les Vierzonnais ne sont pas même rancuniers, ils n'ont ...

http://www.vierzonitude.fr/Je-ne-veux-pas-que-Bourges-devienne-un-jour-Vierzon-du-coup-Bourges-prive-Vierzon-de-la-coup-du-Cher-.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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