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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Renouvellement urbain : à vos idées, citoyens !

Publié par vierzonitude sur 30 Juin 2016, 09:04am

Renouvellement urbain du centre-ville
Réunion d'information et de concertation
jeudi 30 juin
à 18h30 au centre de congrès.

Renouvellement urbain : à vos idées, citoyens !

La requalification de l'ilôt Brunet-Rollinat avec la démolition dde l'ancien Gifi est un événement comme n'avait pas connu la ville de Vierzon depuis des décennies. C'est un changement majeur qui va concerner le centre-ville, d'un poitn de vue urbanistique. Evidemment, si ce changement est cironscrit à la seule réhabilitation de l'ilôt, sans tenir compte de l'avenue de la République, la place Foch, la rue Joffre, cela ne servira aps à grand-chose; Car pednant que les fonds seront concentrés sur ces travaux-là, les autres quartiers vont dépérir à une vitesse grand V. la ville de Vierzon lance une consultation, en espérant qu'elle soit plus efficace que celle qui a concerné les travaux de la place du marché au Blé. Cette consultation démrre jeudi 30 juin à 18h30 au centre de congrès avec la présentation de l'aménagement et le projet de canal de Berry à vélo. On espère surtout, répétons-le, que cette consultation ne soit pas un nuage de fumée. La démolition de l'ancien Gifi ets ce qui peut arriver de mieux au centre-ville ainsi que la démolition des autres bâtiments jusqu'à l'ancien magasin Plus. De quelle façon faut-il aménager une place ? Combien de places de parking (et s'il n'y avait pas de parking du tout !) ? Des reflexions essentielles pour 'lavenir du centre-ville.

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P
Plan cam gratuit
23/09/2019 22:26
sympa ces images !
Répondre
T
Tanche moyenne
30/06/2016 12:07
Il faut arrêter de croire que les consultations sont là pour déterminer des projets futurs ! ! !<br /> <br /> Comme à la mairie de Bourges, du temps de monsieur Jacques Rimbault (paix à son âme), les réunions de concertations sur tel ou tel sujet n'étaient pas organisées tant qu'une décision n'était pas prise auparavant.<br /> <br /> Il y a peu de chance que la ville devienne moins moche ! ! ! Regardez simplement les affreuses couleurs froides, urbaines à leur paroxysme, New Yorkaises, déshumanisantes dont s'est paré le carrefour market au forum ! Est-ce que la mairie s'y est opposée ? Réponse : NON !<br /> <br /> Et pour terminer, pas d'argent des locaux pour dépenser dans les commerces, peu ou pas de patrimoine à visiter pour les extérieurs, mauvaise réputation de la ville...<br /> <br /> Rien ne changera jamais.
Répondre
J
jean
29/06/2016 22:03
bon aller soyons pas pessimiste, qu'est ce qu'il peut y avoir de toute façon à part des logements, un espace vert et un parking.<br /> peut être que la personne en fauteuil roulant qui passe souvent rue armand brunet avec une chasuble sur son fauteuil pourra enfin passer sur un trottoir.
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R
raslebol
29/06/2016 21:13
Concertation inutile , car les projets sont déjà sur les plans et figés depuis belle lurette .<br /> Alors,vos idées et vos réflexions iront dans la boite à oublies, comme fait le gouvernement avec la loi travail, j'écoute si je veux ,mais tu te tais.<br /> Résultat de la journée:<br /> <br /> Voila, la facture et les taxes, et puis si sa dérange les voisins pour le bruit, c'est pas grave, les gamins feront du cross sur le parking que le week-end , avec bien sûr les ordures bien exposés pour pas changer le décor.<br /> <br /> belle priorité et l'emploi? en 2050?.<br /> <br /> ps : Mes souhaits avenirs , de l'emploi (grosses entreprises), divers commerces de proximités utiles ,des aménagements pour ralentir les chauffards en ville et dans les petits quartiers voir avec des radars flashs , et de la vidéo surveillance pour attraper ces délinquants (vols etc..) c'est beau les projets LCL non !!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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