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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Rodéo vierzonnais : trois policiers blessés, deux voitures dans la sciure

Publié par vierzonitude sur 23 Juin 2016, 15:37pm

Rodéo vierzonnais : trois policiers blessés, deux voitures dans la sciure

Tous les quinze jours, désormais, Vierzon est le théâtre d'une course-poursuite avec au programme, voiture de police dézinguée et, lundi soir, trois policiers blessés. Pendant ce temps-là, le maire de Vierzon prend sa plume et s'insurge que des mineurs récidivistes soient remis en liberté après avoir commis des délits. Pour ne pas faire trop Front national, il demande à ce que les enfants soient retirés de leurs familles, pour leur bien. Histoire de mettre du social dans une situation vierzonnaise devenue dramatique. Entre les cambriolages à répétition route de Tours, les soucis d'insécurité au Vieux-Domaine qu'il a fallu que les industriels se liguent pour se payer des agents de sécurité, entre les coups de feu en pleine ville, la fermeture d'épicerie et d'un bistrot rue Joffre, entre ça et tout le reste, ce n'est plus Vierzon, c'est, comme on le disait jadis, Chicago ! On attend avec impatience l'arrivée d'un shérif avec sa diligence. Pendant ce temps-là, notre adjoint à la sécurité est muet comme une carpe et nos élus sont englués entre le devoir de réagir sans faire trop facho, le devoir de ne pas réagir car la sécurité c'est un thème de droite, le devoir de faire comme si rien ne se passait mais ça voit quand même, le devoir de mettre la responsabilité de ce bordel sur le dos de l'Etat, ça ne mange pas de pain. En tout cas, depuis des mois et des mois, la situation ne s'améliore pas. Ah si, que l'on est bête : les caméras de sécurité font reculer la délinquance... du centre-ville à Villages ou sur l'esplanade de la Française où il n'y a pas de caméra. Vierzon cumule décidément les soucis. Mais il ne fait pas le dire, ça fait trop Front national. C'est vrai qu'il vaut mieux laisser le F.N s'attribuer les mérites d'une manif de parents d'élèves, c'est mieux ! Pendant ce temps-là, on se demande jusqu'à quel degré va monter la température délictuelle à Vierzon ? Un petit courrier peut-être pour se dédouaner, pour dire, "on a fait quelque chose", maintenant débrouillez-vous. La délinquance, c'est comme l'urbanisme, quand on ne veut pas s'y intéresser, voilà ce qui se passe. Ce n'est pas faute d'avoif été prévenu.

Il fonce sur la voiture et blesse trois policiers

Il fonce sur la voiture et blesse trois policiers

Après une fête de la Musique " plutôt calme ", une patrouille de police du commissariat de Vierzon a eu fort à faire pour interpeller un Vierzonnais de 19 ans, déjà bien connu de ses services...

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/pays-de-vierzon/2016/06/23/il-fonce-sur-la-voiture-et-blesse-trois-policiers_11973153.html

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Le Vieux-Vierzon et le vieux Vierzon très sale, dégoûtant même
La droite attirée par l'insécurité saute sur Vierzon
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R
raslebol
28/06/2016 00:26
Ouverture du Rodéo de 7h30 à 12h et de 14h à 19h59 fermeture 20h pour tous les citoyens de Vierzon.<br /> Prière de prendre rendez-vous muni de l'arme du crime et des délinquants par téléphone uniquement, car nous vous garantissons notre déplacement que par téléphone ou par télépathie via la méthode Coué . Merci et bonne sieste avec vos pétards.
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C
cynisme
23/06/2016 23:41
tout pour la théorie , pour le blabla de façade et aucune envie de tout simplement faire le travail: être pragmatique, efficace et utile à ses concitoyens! <br /> vouloir de la sécurité, ce n'est pas un thème de droite, c'est juste être civilisé! à croire que nos élus sont des barbares ou ne veulent protéger que les barbares!
Répondre
T
tenirbon
23/06/2016 22:55
Quand est ce que les elus de gauche vont comprendre que les citoyens de gauche aspirent a une certaine tranquilite et ce sans être taxés de " fachos "<br /> ceci étant valable tant au niveau local que national <br /> Que font les individus interpellés chaque semaine qui se disent mal aimés et rejetés pour changer leur image <br /> on récolte ce que l'on sème. ...<br /> je suis triste de voir vierzon s'enfoncer un peu plus chaque jour<br /> rocard disait : la France ne peut pas acceuillir toute la misere du monde mais doit prendre sa part<br /> je crois que vierzon prend largement sa part....
Répondre
T
thierryexpat18
23/06/2016 20:45
Vierzon zone de non-droit ?
Répondre
J
Jag
23/06/2016 20:18
On pourrait comparer Vierzon à Chicago, sauf qu'à Chicago, ils ont sécurisé la ville, et à Vierzon , on a pas la moindre initiative, voire idée pour résoudre le problème....le vide intersidérale au niveau des neurones de nos gestionnaires. Pendant ce temps, les Vierzonnais souffrent de l'état délabré de leur ville ou s'en vont ailleurs. Dans qqes années on sera à 20 000 habitants...et encore moins d'électeurs, ce qui fera le jeu des extrêmes.
Répondre
J
jean
23/06/2016 17:24
ça craint y aurait pu avoir des blessés graves voir pire! <br /> sympa la lettre du maire qui fait la morale au procureur, comme ça, au parquet de bourges, en plus de prendre une partie des vierzonnais vierzonnais pour des débiles, il auront le même avis sur nos édiles.<br /> avant d'écrire une lettre au procureur, faudrait déjà se demander si la justice a les moyens de faire son travail.<br /> la situation est vraiment catastrophique à vierzon, c'est dommage on l'aime bien notre ville!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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