Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le sablé de Nançay, une recette ratée qui est une réussite !

Publié par vierzonitude sur 15 Août 2016, 07:30am

Europe 1 s'inspire d'un article gag sur le sablé de Nançay pour sa chronique ! - Vierzonitude

Europe 1 s'inspire d'un article gag sur le sablé de Nançay pour sa chronique ! - Vierzonitude

Le sablé de Nançay à l'honneur sur Europe 1, voilà une sacrée bonne nouvelle pour le tourisme local ! La chroniqueuse de la station de la rue François 1er met donc le petit sablé solognot à...

http://www.vierzonitude.fr/Europe-1-s-inspire-d-un-article-gag-sur-le-sabl%C3%A9-de-Nan%C3%A7ay-pour-sa-chronique-.html

Le sablé de Nançay, une recette ratée qui est une réussite !

Non, le sablé de Nançay n'est pas le gâteau officiel de l'Elysée comme le dit le site d'infaux (style Legorafi) Lerryberit et qu'a repris, sans vérifier, Europe 1 dans sa chronique sur le petit sablé solognot. Voilà comment une note d'humour fait le tour de la France ! Nous, à Vierzonitude, on serait le patron des sablés de Nançay, on en enverrait à Europe 1, histoire que la radio voit qu'il n'y a rien d'écrit sur le paquet et on en enverrait aussi à l'Elysée, une petite douceur ne ferait pas de mal au Président ! En attendant, le sablé de Nançay reste une gourmandise très prisée.
Sur le site du gateau, on lit ceci :

"1953, dans le fournil d'un petit village solognot : Nançay, Jacques, jeune apprenti et fils du boulanger, termine la pâte commandée par son père.
Cherchant à bien faire, il n'obtient pas le résultat escompté et après un copieux sermon, il reprépare la bonne recette. Entre temps, la pâte "ratée" est conservée au frais car il n'est pas question de gâcher la marchandise. Le lendemain, la préparation est travaillée sous forme de petits gâteaux que l'on fait goûter aux clients du magasin.

La première impression est :
"Que c'est bon! d'où ça vient?"
Se rappelant de son erreur, le jeune Jacques pétrit de nouveau sa pâte "ratée" pour obtenir de délicieux petits biscuits. Le sablé de Nançay est né et depuis 60 ans il est fabriqué artisanalement dans le plus grand respect de la recette d'origine.Il reste un petit délice confectionné "comme à la maison" faisant le bonheur des papilles des petits et des grands."

Les Sablés de Nançay: L'Histoire - LES SABLES DE NANCAY

Les Sablés de Nançay: L'Histoire - LES SABLES DE NANCAY

Sablés, biscuits, gateaux secs, voila ce que vous propose les sablés de Nancay. Les sablés de Nançay organisent des portes ouvertes. La tradition d'une fabrication artisanale conservée depuis ...

http://www.lessablesdenancay.com/page/Les-Sables-de-Nancay-LHistoire.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
La vision à courte vue du président de la com-com
La vision à courte vue du président de la com-com
Enfin, un élu de gauche qui parle la gauche
Enfin, un élu de gauche qui parle la gauche
Quand la gauche vierzonnaise devient la nouvelle droite
Quand la gauche vierzonnaise devient la nouvelle droite
Superbe !
Superbe !
Europe 1 s'inspire d'un article gag sur le sablé de Nançay pour sa chronique !
Deuxieme noyade dans l'Yevre, tragique été
Commenter cet article

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents