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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La phrase qui rebondit comme un ballon

Publié par vierzonitude sur 7 Septembre 2016, 18:00pm

C'est pour cette raison que l'auteur de cette phrase a accepté de présider le nouveau club vierzonnais, né de la fusion de l'Eglantine et de Vierzon Foot 18. Sinon, il y a un club vierzonnais de natation à reprendre avec 530 licenciés...

C'est pour cette raison que l'auteur de cette phrase a accepté de présider le nouveau club vierzonnais, né de la fusion de l'Eglantine et de Vierzon Foot 18. Sinon, il y a un club vierzonnais de natation à reprendre avec 530 licenciés...

Le club de Sancerre a-t-il refilé des bouteilles de vins aux joueurs vierzonnais pour remporter le match ? Cela s'apparente à la de corruption. Or, certains joueurs vierzonnais du Vierzon F.C, comme le redit la presse locale, sont repartis avec des bouteilles et... Sancerre a gagné le match ! Sébastien Laya, le président sancerrois, l'explique dans la presse locale : "Sancerre n’est pas un club de corrupteurs. On est accusé d’une tentative de corruption qui n’existe pas. On donne souvent des caisses de vin. Les arbitres, et parfois nos adversaires, quand ils viennent à Sancerre, repartent avec trois couleurs de vin, c’est pour détourner la loi Évin. On a toujours offert du vin, ça fait partie de la coutume." Est-ce que c'est aussi une coutume que les joueurs acceptent ?

La presse locale le dit : "Les Vierzonnais ont eu des bouteilles, eux aussi. Ces cadeaux en nature, qui ont fait suite à des appels et démarches répétés de deux dirigeants sancerrois auprès de ceux de Vierzon." Le président de Sancerre souligne : que "le dirigeant de Vierzon a bien dit à la commission de discipline que j’avais dit en plaisantant qu’à Sancerre, on peut avoir du vin. Je l’ai dit sur le ton de la boutade. Je ne comprends pas que pour certains, il y ait un problème d’éthique. Il n’y a pas eu de paris sportifs sur ce match, donc pas de corruption. La corruption, c’est quand il y a de l’argent en jeu. Ce n’est pas de la corruption que de donner une caisse de vin. " La corruption ? Ne s'use que si l'on Sancerre... Du coup, Sancerre a grimpé en D1 départementale malgré cela. D'où la petite phrase du président vierzonnais...

Thierry Pronko : " C'est scandaleux, l'éthique est bafouée "

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Président du Vierzon FC, Thierry Pronko a été ferme quand il a reçu des appels de dirigeants sancerrois à la veille et à la mi-temps du match. Pour lui, la tentative de corruption va contre ...

http://www.leberry.fr/cher/sports/actualite/football/2016/09/07/thierry-pronko-cest-scandaleux-lethique-est-bafouee_12059776.html

Football : Sancerre mérite-t-il sa place en D1 départementale ?

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Deux dirigeants suspendus pour 14 et 17 matches mais pas de sanction sportive pour le club : l'US Sancerre, reconnue coupable de tentative de corruption la saison passée, joue bien cette saison en...

http://www.leberry.fr/cher/sports/actualite/football/2016/09/07/football-sancerre-merite-t-il-sa-place-en-d1-departementale_12059543.html

Tentative de corruption de footballeurs vierzonnais avec du... Sancerre ! - Vierzonitude

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L'US Sancerre jouera en première division la saison prochaine. Au regret du FC Fussy/Saint-Martin/Vignoux, qui s'estime lésé par une " demi-décision du district " qui a infligé des sanctions ...

http://www.vierzonitude.fr/2016/07/tentative-de-corruption-de-footballeurs-vierzonnais-avec-du-sancerre.html

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Gros dégueulasses (3) : strates de canettes et de papiers et... pigeon mort !
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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