Le chaîne parlementaire LCP explique que "accusé par les députés de la commission des finances d'avoir outrepassé ses attributions en qualifiant les prévisions économiques du gouvernement d'"improbables", Didier Migaud n'a pas caché son agacement, mercredi, à l'Assemblée." Le président de la cour des comptes essuie les critiques des députés socialistes car la cour des comptes juge
"improbables" les prévisions de réduction du déficit formulées par le gouvernement.
Du coup, Nicolas Sansu, député-maire de Vierzon, membre de la commission des finances a lui aussi participé au lynchage, d'après LCP : "L'opposition de gauche va plus loin encore. Nicolas Sansu, l'élu GDR du Cher, pose la question de "la légitimité même du Haut conseil" et fustige "les commissions ad hoc" et l'"ad hocratie".
"Les conclusions du rapport du Haut conseil des finances publiques, dont des extraits ont été publiés dans la presse dès lundi, met clairement en doute les prévisions économiques du gouvernement et notamment la promesse de voir le déficit français passer de 3,3% du PIB à 2,7% en 2017.
Le Haut conseil juge même "incertain" le retour du déficit public en dessous de la barre fatidique des 3% en 2017. Quant à la prévision de croissance de 1,5%, il l'estime "un peu élevée".
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La grosse colère du patron de la Cour des comptes, bousculé par les députés socialistes
Accusé par les députés de la commission des finances d'avoir outrepassé ses attributions en qualifiant les prévisions économiques du gouvernement d'"improbables", Didier Migaud n'a pas caché...