En fouillant dans les archives de ce blog, nous avons retrouvé ce post écrit en octobre 2016. Huit ans plus tard, il est toujours d'une cruelle actualité :
Pendant que toute l'attention financière, politique et municipale sera tournée vers l'îlot Rollinat et son aménagement, la rue Joffre, elle va continuer à s'enfoncer dans le vide commercial et l'indigence urbanistique. Quel véritable projet pour la rue Joffre ? Des caméras.
Pour l'instant, le seul projet à long terme pour la rue Joffre, ce sont des caméras, parce que la rue n'est plus aux Vierzonnais mais elle est le nouveau joujou d'un trafic dont personne n'est dupe mais qu'officiellement personne ne nomme !
Est-ce qu'il y aura un vrai projet pour la rue Joffre, celle qui devait devenir l'une des plus belles rue piétonnes de France, selon un document daté des années 1980. Aujourd'hui, la rue Joffre est un désert qui n'est fréquenté que par la fidélité des clients aux commerces encore ouverts.
Aujourd'hui, la rue Joffre est abandonnée. Une première fois par la Sem-Territoria qui a biaisé sa politique commerciale et urbanistique. Une seconde fois par l'absence de projet à long terme pour cette rue qui est la porte du vieux-Vierzon. Rien non plus pour la place et la rue Gallerand.
Que va-t-il se passer ? C'est simple : les pas de portes ne seront pas repris. Ils seront transformés, la ville appelle cela une mutation, c'est à dire une mutation des pas de porte en logements. Petit à petit. Plus de commerces. Personne, politiquement, ne se bat pour que cette ville, celle-ci oui, Vierzon, conserve son fond de commerces, c'est bien le terme.
C'est une politique du renoncement destiné à amuser la galerie jusqu'en 2020. La municipalité aura son os à ronger : l'îlot Rollinat mais le centre-ville ? Le Forum république ? L'avenue de la République ? Le quartier piéton ? Toutes ces zones sont vouées à l'indifférence politique, à l'absence d'un véritable programme de rénovation. Quel intérêt ? Vierzon se rétrécit et son centre avec. Ce n'est plus un centre de sous-préfecture mais une place de village. Voilà ce qui nous attend. Un rétrécissement de cette ville, ville dortoir.
Quelles solutions ? L'ambition politique et l'envie de pratiquer une politique de proximité, pas une politique de costume-cravate ou d'appareil. Non, une vraie politique de proximité, absente depuis huit ans et au-delà mais qui s'accentue physiquement. Ceux qui dirigent cette ville sont aveugles et sourds parce qu'ils ne parcourent pas la ville comme leurs administrés. Sinon, il y a longtemps que nous aurions des conseils municipaux moins lénifiants, autocentrés, nous aurions des projets si l'intérêt personnel des élus était lié à l'intérêt collectif d'avoir une ville différente.
Pendant que toute l'attention financière, politique et municipale sera tournée vers l'îlot Rollinat et son aménagement, la rue Joffre, elle, va continuer à s'enfoncer dans le vide commercial et l'indigence urbanistique. Quel véritable projet pour la rue Joffre ? Des caméras. Pour l'instant, le seul projet à long terme pour la rue Joffre, ce sont des caméras, parce que la rue n'est plus aux Vierzonnais mais elle est le nouveau joujou d'un trafic dont personne n'est dupe mais qu'officiellement personne ne nomme ! Est-ce qu'il y aura un vrai projet pour la rue Joffre, celle qui devait devenir l'une des plus belles rue piétonnes de France, selon un document daté des années 1980. Aujourd'hui, la rue Joffre est un désert qui n'est fréquenté que par la fidélité des clients aux commerces encore ouverts.
Aujourd'hui, la rue Joffre est abandonnée. Une première fois par la Sem-Territoria qui a biaisé sa politique commerciale et urbanistique. Une seconde fois par l'absence de projet à long terme pour cette rue qui est la porte du vieux-Vierzon. Rien non plus pour la place et la rue Gallerand. Que va-t-il se passer ? C'est simple : les pas de portes ne seront pas repris. Ils seront transformés, la ville appelle cela une mutation, c'est à dire une mutation des pas de porte en logements. Petit à petit. Plus de commerces. Personne, politiquement, ne se bat pour que cette ville, celle-ci oui, Vierzon, conserve son fond de commerces, c'est bien le terme.
C'est une politique du renoncement destiné à amuser la galerie jusqu'en 2020. La municipalité aura son os à ronger : l'îlot Rollinat mais le centre-ville ? Le Forum république ? L'avenue de la République ? Le quartier piéton ? Toutes ces zones sont vouées à l'indifférence politique, à l'absence d'un véritable programme de rénovation. Quel intérêt ? Vierzon se rétrécit et son centre avec. Ce n'est plus un centre de sous-préfecture mais une place de village. Voilà ce qui nous attend. Un rétrécissement de cette ville, ville dortoir.
Quelles solutions ? L'ambition politique et l'envie de pratiquer une politique de proximité, pas une politique de costume-cravate ou d'appareil. Non, une vraie politique de proximité, absente depuis huit ans et au-delà mais qui s'accentue physiquement. Ceux qui dirigent cette ville sont aveugles et sourds parce qu'ils ne parcourent pas la ville comme leurs administrés. Sinon, il y a longtemps que nous aurions des conseils municipaux moins lénifiants, autocentrés, nous aurions ds projets si l'intérêt personnel des élus était lié à l'intérêt collectif d'avoir une ville différente, et non un laboratoire pour savoir comment Vierzon va devenir, en 2020, le territoire préféré du Front national.