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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Les anti-migrants vierzonnais peuvent compter sur le soutien du Front national

Publié par vierzonitude sur 6 Novembre 2016, 12:47pm

Bruno Bourdin, le conseiller municipal Front national de Vierzon a préempté pour sa chapelle, la grogne vierzonnaise anti-migrants. Il sera difficile, pour les anti-migrants de cette ville, de dire qu'ils ne pensent pas comme le Front national, en tout cas, le F.N pense comme eux. Le site Mag'centre l'a identifié : "Bruno Bourdin, le conseiller municipal et conseiller communautaire de Vierzon, un temps derrière le calicot « Clandestins dehors, les Français d’abord » avait pris un peu de recul pour suivre d’un œil plus serein la suite des événements." Aurait-il eu des remords à se montrer un peu trop derrière un calicot "Clandestins dehors" ? D'autant qu'on fiche un billet, ici, à Vierzonitude, à ceux qui ont aperçu un migrant de Calais dans la ville... Mais au moins, on sait que Bruno Bourdin, d'habitude discret, dont l'efficacité n'en est que plus redoutable à faire venir à lui les agneaux égarés et les moutons de la même espèce, n'est pas différent du reste de l'extrême-droite. Et qu'en 2020, beaucoup d'électeurs vierzonnais se feront une joie de donner raison au F.N dans cette ville.

Bourges : ambiance tendue devant la préfecture entre FN et pro-migrants

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Devant les grilles de la préfecture de Bourges, la manifestation Anti-Migrants baptisée Ma commune sans migrants sur les réseaux sociaux et organisée par la Fédération départementale du Fron...

http://www.magcentre.fr/109763-bourges-ambiance-tendue-devant-la-prefecture-entre-fn-et-pro-migrants/

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C
Cereus Maximus
07/11/2016 15:29
Merci à tribord toute, mais si vous m'appelez Crésus, libre à vous puisque je suis un démocrate intégral, je vous remercie de compléter par Minimus. Rappelons si besoin était que la rivière Cher n'est pas le Pactole.<br /> Nous partageons cependant une vision de la France (et de l'Europe) qui doit(doivent) rester à l'avant-garde de l'évolution des peuples et des individus qui les composent et non devenir un fourre-tout cloaque de toutes les misères et bassesses de l'univers.
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A
A droite toute
07/11/2016 17:24
1000 excuses pour cette erreur de lecture. Je suis vraiment confus. <br /> Ceci étant, nous nous retrouvons sur le fond et les valeurs. Le principal est sauvegardé.
A
A droite toute
07/11/2016 13:20
Je suis entièrement d'accord avec Cresus Maximus. Et en lisant l'article sur les manif avec d'un côté les pro et de l'autre côté les anti, il me vient une pensée pour mon grand-père maquisard. Il me disait qu'en 40 déjà, il y avait des collabo vraiment heureux de voir l'envahisseur prendre possession de notre patrie. Et puis il y avait des résistants, des maquisards qui n'avaient pour ambition que de garder la France telle qu'ils l'aimaient, sans envahisseurs. Et comme à l’époque, les résistants d’aujourd’hui sont raillés et pourchassés par les intellectuels mondialistes.<br /> Je vois d'ici les vociférations des bobos bien-pensants sur le côté osé de mon analogie et sur le fait que rien n’est pareil aujourd’hui. De grâce mesdames et messieurs de la noblesse de la pensée unique, ouvrez les yeux, remballez vos cris d’Onfray et dites-vous que le bas peuple que nous sommes, avons de bonnes raisons de vouloir conserver notre civilisation, notre culture et nos traditions. L’immigration de peuplement et de remplacement que les élites du nouvel ordre mondial nous imposent n’est pas miscible dans notre société latine, originellement judéo-chrétienne et séculairement laïque. <br /> Alors une fois encore, résister est un acte militant noble et je me joins à tous ceux qui y participent pour que notre beau pays garde son identité.
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A
A doite toute
07/11/2016 16:44
Vous voyez de l'extrémisme là où je ne vois qu'une situation de fait. C'est la différence entre ceux qui vivent d'une situation et ceux qui vivent une situation. Qaunt au scandale, il tient dans le fait que les "élites" ne respectent pas le choix des peuples. Rien à voir avec un pseudo extrémisme. <br /> C'est subtile mais essentiel.
V
vierzonitude
07/11/2016 15:27
En fait, votre extremisme est tellement radical qu'il en est plus ridicule que scandaleux.
C
Cereus Maximus
07/11/2016 10:24
Il n'y a pas d'anti-migrants comme vous dites, il n'y a que des citoyens qui tiennent à leur civilisation et rejettent sans appel les régressions et les obscurantismes de toutes natures. Ceci est le seul dénominateur commun entre la population qui aime notre pays et le FN, et c'est ce qui inéluctablement portera ce dernier aux affaires de l'état. Sur les autres sujets, le FN n'a rien à dire de pertinent...comme les autres partis politiques que la bienséance interdit de qualifier plus précisément.<br /> Pour le reste, on reste stupéfait de l'inconscience des activistes qui ruinent leur pays avec acharnement en s'essuyant les pieds sur leurs compatriotes. Ceci étant dit, leur réveil sera difficile le jour où ils devront répondre de la situation qu'ils auront créée, surtout s'ils s'imaginent pouvoir compter sur cette Chance pour la France. <br /> Quant à La Chance pour l'Allemagne, laissons leur le plaisir de découvrir les joies et les bonheurs du multiculturalisme.
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B
Bruno
06/11/2016 17:30
Merci Fritjof pour cette reaction
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F
Fritjof Wilken
06/11/2016 13:30
à Rendsburg, ville jumelée, en Allemagne on a recu 365 migrants en 2016. Sans manifestations contre. Mais plusieurs centaines des bénévolés aident à faire des petits pas au chemin longue vers l'integration
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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