Vous vous rendez-compte, avec seulement une année de versement à la Sem-Territoria, on peut rénover le Pont de Toulouse (500.000 euros) et les Fours à globe (500.000 euros). Alors qu'avec cet argent-là, la Sem-Territoria a racheté des vieux bâtiments à démolir que la ville est obligée de lui racheter pour... 500.000 euros ! Vous ne croyez pas qu'on marche sur la tête ? Parce que les élus nous répètent "ah non, c'est trop cher". Tout est trop cher. Enfin, tout ce qui ne plaît pas aux élus est trop cher. La Sem-Territoria, le joujou de la municipalité qui s'en est vite lassée, ce n'était pas trop cher, un million d'euros par an. On vous en passe et des meilleurs. L'histoire de la Sem-Territoria et de son arrêt de mort est un scandale vierzonnais que les élus ont vite envie d'oublier. On en parle pas. Interdit. Chut. Cela n'a jamais existé. La Maison des projets ? Quelle maison des projets ?
Un million d'euros pour le pont de Toulouse et les fours à globe, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval c'est vrai. D'abord, le pont de Toulouse n'appartient pas à la ville. C'est vrai. Mais des fois, la ville se mêle des affaires des autres. Prenez par exemple le nouveau siège social de Véolia, au Parc technologique. Et bien la Société d'économie mixte de Vierzon que préside le maire va se faire un plaisir de s'en occuper. On se demande pourquoi d'ailleurs. Mais aucun élu n'a posé la question, on ne risque pas de savoir... Sans doute que Véolia n'a pas le temps de s'occuper de ce genre de détails. On vit dans une ville formidable. Faite de questions que personne ne pose. Et de réponses qui n'existent évidemment pas. Circulez, y'a rien à voir !