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Vierzonitude

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Le plan de rénovation va faire beaucoup de bien à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 10 Février 2017, 20:12pm

Le plan de rénovation va faire beaucoup de bien à Vierzon

"Sur le centre-ville, c'est un coût d'environ 10.000.000 millions d'euros" a expliqué Franck Michoux, maire-adjoint à l'urbanisme, lors du conseil municipal de ce jeudi soir, selon la presse locale. Mais ce nouveau programme de renouvellement urbain s'élève à près de 30 millions d'euros, dont un peu moins de deux millions à la charge de la ville.

L'îlot Brunet-Rollinat est le plus important.  A partir du 20 mars, la reprise du réseau d'eau potable se fera rue Voltaire et rue Armand-Brunet. A la mi-mai et jusqu'en septembre, la démolition des bâtiments permettra de raser le site de l'ancien Gifi jusqu'à l'ancienne Poste. Quatre projets sont arrivés sur le bureau de la mairie et avant fin juin, la ville devra avoir choisir lequel de ses projets sera réalisé. Et surtout, comment aménager l'arrière de l'ancienne Poste et l'arrière de l'ancien bâtiment la Rotonde. En 2018, tout devrait être terminé pour un total de 2.522.857 euros, prêt FISL, 883.000, subvention Région, 1.261.428, part de la ville ville, 378.429 euros.

Au Clos-du-Roy, le plan de rénovation urbaine se manifestera par la requalification du bâtiment sud, avenue Manhès, 105 logements par l'office public d'HLM du Cher. La résidence Cocteau sera démolie (36 logements) et celle de Bellevue résidentialisatiée (70 logements) Bellevue par France Loire. Enfin, l'îlot centre commercial sera restructuré pour le centre social (ville). Coût total :  8,5 millions, dont 425.522 euros pour la ville.

Le tunnel-Château aura sa part avec la restructuration de l'école et la requalification des espaces publics. Coût 2,1 millions dont 705.316 pour la ville.

Du côté de la cité Gustave-Flourens, la démolition de la tour (59 logements) sera le point fort des travaux de cette cité avec la résidentialisation de (36 logements) et la requalification des espaces publics. Coût 2,5 millions dont 78.894 pour la ville.

Dans le quartier de la gare,  le foyer Bel-Air, déserté par les PEP, sera transformé en 13 logements. S'ajoute la réhabilitation de cinq logements en centre-ville, la reconstruction hors site de 16 logements en compensation de la démolition du Bourdoiseau ainsi que la requalification des espaces publics. Coût 5,3 millions, dont 197.981 pour la ville.

Vierzon - Suivez le conseil municipal de ce jeudi en live sur notre site

Vierzon - Suivez le conseil municipal de ce jeudi en live sur notre site

Autour de la table de la salle des Actes, il sera avant tout question des orientations budgétaires. Pour construire son budget, la majorité municipale s'appuie sur un rapport de la chambre régio...

http://www.leberry.fr/vierzon/institutions/politique/2017/02/09/suivez-le-conseil-municipal-de-ce-jeudi-en-live-sur-notre-site_12278321.html

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Bel aveu : parfois, avec certains, on va en arrière, mais il y a aussi des avancées !
L'ancien garage Renault n'est pas dans le plan de rénovation urbaine
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A
Alexandre
11/02/2017 08:21
> Le tunnel-Château aura sa part avec la restructuration de l'école et la requalification des espaces > publics. Coût 2,1 millions dont 705.316 pour la ville<br /> <br /> Cette école de béton est une verrue à côté de l'ancien château... la refaire en pierres ou rien.
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J
Jag
10/02/2017 16:59
On va faire un terrain vague en centre-ville pour près de 2M€ et rénover les habitations des vierzonnais...mais des vierzonnais, il y a en a de moins en moins. A terme, on va avoir, pour 150M€, en centre-ville, un terrain vague entouré de ruines qui étaient les commerces d'autrefois et des zones pavillonnaires neuves ,mais vides...<br /> Il restera sans doute les Hypermarchés pour les communes environnantes qui n'en ont pas voulu sur leur territoires.<br /> On appelle cela "faire du bien à Vierzon !", mais on se fout de notre gueule !!
Répondre
C
COCO
10/02/2017 09:41
Des travaux , qui rapportent plus que la vente du muguet.
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J
Jag
09/02/2017 23:49
10.000.000 millions d'euros !!<br /> Ça fait combien vraiment ? <br /> Question endettement, Vierzon va faire parler d'elle dans Le Figaro et autres....on doit avoir un problème avec les chiffres..cela me rappelle un syndicaliste célèbre..
Répondre
L
Les Amis de Jacques
09/02/2017 20:44
Avant de partir, ils vont nous laisser une sacrée ardoise. Et ça ne va pas faire beaucoup de bien aux contribuables, seulement sans doute à ceux qui ne payent jamais d'impôts et qui ne......jamais. Quel est l'imbécile qui a dit: travaillez, prenez de la peine...... ? Encore un qui n'a jamais mis les pieds dans le Vierzon de 2017.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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