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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Commerce en centre-ville : le samedi après-midi, ça devient très compliqué, enfin c'est dit !

Publié par vierzonitude sur 28 Mars 2017, 14:43pm

Commerce en centre-ville : le samedi après-midi, ça devient très compliqué, enfin c'est dit !

Il a fallu que BFM TV débarque à Vierzon  pour que les langues se délient et qu'enfin, on puisse entendre les choses qui doivent être dites. Et ce n'est pas l'horrible Vierzonitude qui nuit comme chacun le sait l'image de Vierzon qui est à l'origine de cette phrase, mais une commerçante qui sait de quoi elle parle : "C'est vrai que le samedi, notamment le samedi après-midi, ça devient très compliqué. Je pense que malheureusement, le centre-ville ne leur donne pas envie de se promener dans Vierzon et de faire les courses." C'est dingue, enfin on peut débattre des choses qui fâchent. Il ne faut pas être un grand perspicace pour s'apercevoir que les samedis après-midi, dans le centre-ville de Vierzon, ressemblent à des dimanches. Mais personne n'osait encore le dire tout haut. C'est fait. Et merci à cette commerçante qui a le mérite de poser le curseur du débat, là où il doit être. Mais, tout ira beaucoup mieux quand l'îlot Brunet-Rollinat sera rasé. Deux ans de travaux à venir, ça fait deux ans à ne pas se préoccuper des vrais problèmes...

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J
jules
01/04/2017 11:46
La ville de Vierzon est gérée par une municipalité Socialo communiste depuis un demi siècle ;<br /> elle n a rien a faire des patrons petit ou gros commercants artisans ou industriels .seul leurs intérèts compte .A savoir étre réélu Député, Maire, Président de communauté de commune<br /> et bien sur de leurs modeste indemnités
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C
Cereus Maximus
29/03/2017 09:42
Grandiose. J'ai vu le reportage et n'ai pas pu réprimer un ricanement. Sans médisance ou méchanceté aucune, mais comment imaginer un instant qu'en 2017 il soit possible de trouver des familles venir se promener au centre ville de Vierzon un samedi après-midi ou n'importe quel autre jour. Avec les offres actuelles de loisirs et de produits accessibles à tous ou presque il faudrait être un extraterrestre égaré pour déambuler parmi des bouis-bouis et des commerces dont on ne voit pas du tout la valeur ajoutée pour la population extérieure à l'hypercentre. Il va falloir se réveiller un jour, car l'évolution ne fonctionne pas en marche arrière ni en stand by. Seulement les petits journalistes sont toujours en quête de sujets de société qui n'en sont pas vraiment...et on parle, et on parle sans fin pour ne rien dire.
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Ç
ça
28/03/2017 20:23
fait deux ans où le commerce sera gêné par les travaux!<br /> et une place plate vide désertique façon société française gabriel péri c'est déprimant.. cela va encore manquer de nature, de fleurs, d'arbres, de beauté
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A
Athos
28/03/2017 19:55
Faire le buzz dans les médias nationaux avec les difficultés des commerçants vierzonnais va-t-il changer quelque chose ?
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J
Jag
28/03/2017 17:39
Un coup de bulldozer dans l'îlot Rollinat ne résoudra pas le problème de Vierzon, ou alors, il faut tout raser en commençant par la mairie !<br /> Mais on pourra avoir une grande place au bout de la rue de la République pour terminer les défilés de la CGT et du maire...<br /> Ce sont des méthodes soviétiques d'un autre âge !
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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