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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le commerce de proximité de Vierzon ne peut compter que sur lui-même...

Publié par vierzonitude sur 2 Mars 2017, 18:49pm

Le commerce de proximité de Vierzon ne peut compter que sur lui-même...

Il y a un paradoxe fameux dans l'existence de l'office du commerce et de l'artisanat de Vierzon (OCAV). Un paradoxe qui va même à l'encontre de la philosophie de reconquête du centre-ville par le commerce de proximité : c'est que l'OCAV ne différencie pas justement le commerce de proximité du commerce de périphérie. Comme si il n'y avait aucun rapport de cause à effet entre la désertification du centre-ville et l'extension du commerce en périphérie.

C'est là que le bât blesse car on ne peut pas mettre dans le même panier, commerces de centre-ville et commerces de périphérie. Il faut faire un choix pour déterminer une ligne de conduite. Aujourd'hui, la seule défense du commerce, à Vierzon, repose non pas sur une politique de fond mais sur une politique d'animation. La réflexion, l'expertise et le devenir d'un commerce pensé de proximité n'est à ce stade, qu'une vague fiction. 

Il est clair qu'en fermant la maison des projets, en se débarrassant de la Sem-Territoria et en concentrant une vague défense des commerces dans une association dont le budget n'est pas assuré, on ne peut pas dire que la municipalité de Vierzon prend le problème du commerce à bras-le-corps. Pour les élus, la désertification commerciale est un problème de société, de changement de consommation et d'habitudes et il ne sert à rien d'user son énergie à combattre ce genre de faits sociétaux. D'où l'abandon clair et net du commerce à son propre destin. L'aménagement de l'ilôt Rollinat est aujourd'hui, le seul projet urbanistique de la ville de Vierzon, le seul depuis le siècle passé et le seul pour le siècle à venir...

C'est pour cette raison qu'il ne faut pas compter sur une initiative majeure et originale de la part de la municipalité qui va se contenter de faire durer le plaisir jusqu'en 2020. Ce ne sera pas difficile : l'aménagement de l'îlot Rollinat ne sera pas terminé avant la fin 2018. Le plan de rénovation urbaine à travers d'autres quartiers de la ville va permettre de détourner l'attention. Et quand tout le monde regardera à nouveau vers le centre-ville, il sera trop tard. 2020 sera déjà là. Et on pleurera de n'avoir pas été visionnaire. Mais demander à des politiques d'être visionnaires...

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A
Il y a du vrai dans les messages de Cereus Maximus et les réponses de Vierzonitude. <br /> Il faut essayer de faire travailler les commerces de Vierzon : Magasin de presse de la Rue Voltaire, celui de la rue du Mouton; fleuristes et boulangers ( celui à l'angle de la route de Puits de Berteau et de la route de Neuvy).<br /> Cependant il faut être réalise et chacun voit son porte-monnaie.<br /> Il y a aussi des commerçants qui ne jouent pas le jeu : combien étaient ouverts le jour du marché de Noël, à la nuit des soldes...<br /> Je reprends mon post sur le magasin "La petite fabrique". OK, j'y suis allée pour chercher un colis ( achat internet) mais attendre plus de 5 minutes que la vendeuse ( patronne) arrive du magasin d'en face , vous regarde à peine et repart avant que vous ayez terminé de ranger votre porte-monnaie : ça ne donne pas envie de revenir . Est-ce commerçant comme attitude ça ?<br /> Il y a des petits commerçants formidables et d'autres beaucoup moins. <br /> Pour finir et publié sur ce site : "Les Vierzonnais se plaignent de ne pas avoir de boutique ouverte à Vierzon et les boutique se plaignent de ne pas avoir de clients, c'est le chien qui se mord la queue", constatent les deux commerçants, bien décidés à essayer de faire bouger les lignes." Paroles des nouveaux bijoutiers rue de la république.
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L
L'émission quotidienne de France Inter à 19h00 Le téléphone sonne traitait hier soir vendredi de la disparition du commerce des villes moyennes et des politiques commerciales qui y ont été développées depuis les années 70. Y intervenait bien sûr l'auteur que vous avez cité plusieurs fois. L'émission peut être réécoutée sur le site de la radio du service public.
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L
Pat-à-pain n'est pas une boulangerie. C'est une viennoiserie industrielle. Pas besoin d'être expert gastronomique pour deviner à l'aveugle une baguette provenant d'un bon boulanger et une baguette industrielle. Le paradoxe est que, au départ, lors de son installation, Pat-à-pain a pratiqué des prix très bas qui, ajoutés aux baguettes industrielles vendues par le supermarché du Forum, ont vite asphyxié les boulangeries du centre-ville (car de mémoire il y en avait rue de la République et place Aristide-Briand). Une fois ces boulangeries disparues, Pat-pain désormais en situation de monopole a pratiqué (sauf pour la baguette en produit d'appel) des prix souvent supérieurs aux artisans. Prenez pour exemple le prix du croissant décongelé de Pat-à-pain à 95 cts contre celui fait maison du boulanger des Forges à 90 cts. Idem pour les pâtisseries.
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C
Soyons clairs une fois de plus puisque vous vous entêtez à nier les évidences. Vous préconisez un recours massif à l'argent public pour maintenir sous perfusion et assistance respiratoire quelques commerces ce qui ne profitera qu'à ceux qui les tiennent puisque les véritables commerces utiles à la population de ce quartier ne rencontrent pas de difficultés économiques, eux. Il est vrai que vous défendez les bistrots ce qui se passe de tout commentaire. Maintenant, si vous souhaitez conserver ou implanter des commerces non-viables, qui vous interdit de payer vous-même 3 ou 4 fois les prix moyens pratiqués ailleurs pour les achats que vous ferez chez vos commerçants subventionnés ? Il faut avoir le courage de ne pas vivre aux crochets des autres.<br /> Faudra-t-il bientôt aller faire ses courses dans les grandes surfaces de Bourges où nous sommes certains de trouver choix des produits, prix attractifs et horaires étendus ?<br /> Vous êtes largement minoritaires quant à vos positions extrémistes en dépit de votre activisme forcené délirant et vos tendances totalitaires.<br /> Gageons que ce commentaire sera lui aussi censuré, comme d'autres qui traitaient du même thème.
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V
Vous savez quoi : créez votre blog, déversez dessus ce qui correspond à votre façon de penser. Si vos commentaires n'ont pas apparu, c'est qu'il y a une raison. Ne venez pas nous faire le procès de la liberté d'expression, pas ici. Quant au commerces, lisez bien : on ne dit pas qu'il faut subventionner les commerces, mais offrir des conditions : rues pas adaptées, urbanisme vieillissant, trop de place à la voiture, pas assez de places pour les piétons, peu de parking gratuits de proximité, transports publics à revoir; On parle d'une politique générale. Maintenant, si votre ville idéale, c'est vous derrière un P.C à passer vos commandes sur Internet, c'est votre droit. On peut encore espérer des bistrots pour boire en terrasse et des boulangeries où le pain est bon.
C
On ne voit pas bien comment la municipalité quelle qu'elle soit peut agir en faveur de petits commerces inadaptés à leur époque sans puiser dans les fonds publics. Des subventions destinés à des happy few, soit à des fins clientélistes soit pour entretenir des survivances nostalgiques, un peu comme les sommes balancées allègrement aux tapeurs dans un ballon de tous poils par exemple. La majorité de la population se contrefout de tout ça car on ne demande pas explicitement leur avis aux citoyens c'est bien connu.<br /> J'ai eu plusieurs commentaires non publiés sur la question hilarante (la plupart des commentaires le sont effectivement, hilarants) des boulangeries. Pas d'injure ni de diffamation là dedans bien entendu, juste des questions liées à la soit disant disparition des boulangeries comme : et Patàpain, c'est une quincaillerie ? <br /> <br /> Deux réflexions à méditer à propos de ces sujets. <br /> -) A l'époque même où vous relanciez la saga des boulangeries, la TV diffusait plusieurs reportages sur ces mignons petits boulangers qui produisent, pardon qui vendent, des produits industriels. Pardon, je sais c'est tabou et puis Vierzon est une Cité vertueuse où on ne mange pas de ce pain là. Alors à quand une distinction boulangers à l'ancienne et boulangers félons avec un macaron ad hoc (pardon bis) affiché en devanture ?<br /> -) Le recours au commerce de proximité n'a pas encore achevé sa parabole déclinante. Les anciennes générations de consommateurs s'éteignent progressivement et les nouvelles ne bougeront bientôt plus de chez elles en passant commande pour pratiquement tout sur le net. Sans parler des commerces communautaristes qui tournent en vase clos. Il conviendrait peut-être d'en tenir compte avant de se lancer dans des projets stériles.
V
Cher Céreus Maximum, d'abord, aucun commentaire n'est censuré, sauf insulte et diffamation. Ensuite; où avez-lu que l'on demandait de l'argent public ? Nous faisons remarquer que, justement, de l'argent public est utilisé non pas pour défendre les commerces de proximité mais aussi la grande distribution, un comble !
A
La ville de Vierzon n'a pas de ressources suffisantes pour une "initiative majeure et originale" qui pourrait compléter en centre ville l'aménagement de l'îlot Rollinat.
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