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Vierzonitude

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Les trois députés du Cher emploient dix collaborateurs parlementaires

Publié par vierzonitude sur 5 Mars 2017, 19:00pm

Assemblée nationale ~ Les députés, le vote de la loi, le Parlement français

Assemblée nationale ~ Les députés, le vote de la loi, le Parlement français

Presentation de l'Assemblee nationale, du palais Bourbon, de ses membres (deputes), de son fonctionnement et de son actualite : agenda, travaux en cours (amendements, rapports, commissions, lois) ...

http://www.assemblee-nationale.fr/

"L’Assemblée nationale a décidé de rendre publics les noms des collaborateurs parlementaires des députés.  La liste qui figurera désormais sur le site de l’Assemblée à  la rubrique "Les députés"  sera régulièrement actualisée", lit-on sur le site de l'Assemblée nationale, avec la liste des collaborateurs de chaque député. La presse locale a déjà taclé la maire d'Aubigny-sur-Nère qui figure sur la liste comme collaboratrice parlementaire du député Yves Fromion. Un joli cumul des fonctions entre maire, conseillère régionale, présidente de la communauté de communes et assistante parlementaire.

La liste publiée par l'Assemblée nationale permet de voir que nos trois députés embauchent dix collaborateurs : trois pour Yann Galut, autant pour Yves Fromion et quatre pour Nicolas Sansu, une surprise, le "grand public" n'en connaissait que deux, Jean-Michel Guérineau, attaché à la circonscription et Mounire Lyam, plus concentré sur le travail à l'Assemblée nationale.

On découvre, sur cette liste, le nom de deux autres collaborateurs. Il n'y a pas de mal à cela, les députés peuvent embaucher jusqu'à cinq collaborateurs avec leur enveloppe de 9.561 euros par mois. Parmi les deux autres collaborateurs du député-maire de Vierzon, on note Jean-Jacques Bougeot, à mi-temps, collaborateur du groupe communiste à l'Assemblée nationale, attaché à la Commission développement durable et Commission des affaires économiques.  Quant à Bertrand Tissier, on retrouve son nom comme conseiller municipal de Trouy, chef de file de l'opposition. Sur son profil Facebook on peut aussi voir qu'il est en famille, non pas avec son employeur, mais avec un autre collaborateur du député de Vierzon. Ce qui n'est pas non plus interdit.

Yann Galut emploie trois collaborateurs , Wassila Roi, Guillaume Crepin, chef du cabinet de Yann Galut et secrétaire de la fédération du Cher du Parti socialiste aisni que Maxime Gauthier.

Yves Fromion emploi trois collaborateurs Laurence Renier, maire d'Aubigny, conseillère régionale, présidente de la communauté de communes, Valérie Petat et Sophie de la Motte de Broons de Vauvert.

Télécharger liste_deputes_collaborateurs
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L
Les Amis de Jacques
05/03/2017 19:35
Voici le titre et le début d’un article paru dans l’Obs du 02/03/2017 :<br /> <br /> « 6.000 euros d’argent de poche et autres privilèges des parlementaires »<br /> <br /> « Second volet du dossier que "l'Obs" consacre à l'argent caché des élus : comment députés et sénateurs utilisent-ils leurs indemnités frais de mandat ? Comme ils veulent ! Sans quasiment aucun contrôle. Sans parler des nombreux autres avantages dont ils bénéficient... en toute opacité.<br /> <br /> Quand le député (Nouveau Centre) Charles de Courson joue les curieux et interroge ses collègues sur l’utilisation de leur IRFM, ce dernier obtient également de drôle de réponses. "J’achète mes robes", lui a rétorqué un jour une élue socialiste. Une sénatrice, elle, lui a benoîtement expliqué que ses frais de mandats lui servaient à faire "ses courses, à la fin de la semaine, au supermarché". Etonnant ? »<br /> <br /> Après cela, ils peuvent nous servir de grandes leçons et nous faire de grosses fessées ! Ecœurant, vous ne trouvez pas ?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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