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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Pourquoi tant de citoyens ne respectent-ils pas cette ville ?

Publié par vierzonitude sur 13 Mars 2017, 10:37am

Photo Union des pêcheurs vieronnais

Photo Union des pêcheurs vieronnais

Est-ce si compliqué que cela que de faire respecter la propreté à Vierzon, droit minimum de tout citoyen avec une cervelle. Apparemment, il y a une carence à deux niveaux : au premier, lorsqu'il s'agit de maintenir propre des coins de Vierzon (regardez encore l'avenue Edouard-Vaillant et l'avenue Henri-Brisson jonchées, ce lundi matin, de détritus en tous genres) et au second niveau, faire comprendre aux citoyens, même ceux qui n'ont pas le cerveau assez gros pour réfléchir, qu'on ne balance pas ses détritus dans les rues ou en plein nature. 

Chaque jour, ou presque, des photos nous arrivent des quatre coins de Vierzon où l'on voit des déchets balancés sur les trottoirs, dans la forêt, sur le chemin de la Salamandre, le long du Cher. Chaque jour ou presque, Vierzonitude insiste sur la nécessité de tenter de mettre un terme à cette dérive, non pas pour nuire à l'image de Vierzon, mais pour l'améliorer !

Dimanche, encore, chemin de la Giraudière (quartier de la route de Tours), les bas côtés de la route sont pourris de bouteilles de bière, de cartons, de papiers, dégueulasses. N'y-a-t-il déjà personne pour alerter les services municipaux et pourquoi, à Vierzon (oui ailleurs c'est pareil on sait !) jette-t-on avec autant de facilité les déchets par terre ? Face à l'école de Puits-Berteau, on voit un tas de monstres (et c'était dimanche heir, donc qu'on ne vienne pas nous expliquer que c'est prévu de les ramasser !). 

Partout, à Vierzon, des gros dégueus ne respectent pas cette ville. Pourquoi ? Bonne question. sans doute parce qu'ils voient des déchets par terre et l'on voit qu'une ville se respecte à la propreté de ses trottoirs. Pourquoi après les 130 ans du lycée Henri-Brisson, une équipe municipale n'a-t-elle aps nettoyé les trottoirs et les abords ? Qu'est-ce qu'on peut faire à part foutre des coups de pied au cul à ceux qui balancent leurs déchets par terre. Pareil pour ceux qui crachent quand vous passez, manque élémentaire d'éducation, jenfoutisme. Bordel, qu'est-ce qu'on a fait à cette ville pour que ceux qui y habitent soient aussi irrespectueux de son environnement ? Il serait bon de se pencher sur la question. Il n'y a pas que le cente-ville à Vierzon. Et vu le prix des balayeuses, il serait bon de les voir partout !

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J
Jean Paul
13/03/2017 16:30
Allez voir sur le bord du Cher, pas loin du pont de La Loeuf à 200 mètres de l'autoroute il y a un camion complètement calciné depuis environ trois semaines.
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H
H.G.
13/03/2017 14:07
On reconnaît le degré de civilisation d'une population à la manière dont elle traite ses ordures.
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A
Andrée
13/03/2017 11:07
Je suis d'accord avec vous, des gros sales il y en a partout mais ceux d'ailleurs cela n'a pas d'importance. Traitons d'abord ceux de Vierzon. <br /> Verbaliser ceux qui laisse des ordures devant chez eux.<br /> Entretenir, on salit moins ce qui est propre. A quoi servent les nouvelles balayeuses?<br /> Vu en forêt de Vierzon, du personnel en camionnette ( l'ONF, la DDE, la ville? ) ôter un sac poubelle, en mettre un autre et laisser le sac plein à côté de la poubelle. Non mais où va-t-on ? Ce n'est pas le même service qui change les sacs et celui qui les ramasse? <br /> Combien y a t-il de personne à la CDC? et attaché au service des ordures? Ne peuvent-ils partir sortir des bureaux et le président de la CDC il fait quoi?<br /> En 2017, voter pour enlever tous ces déchets de la politique, ça aussi ça pollue!!!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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