Annie Vigier, très engagé dans le handicap, a participé à une ballade handis-valides, récemment. Voilà ce qui en ressort, à propos notamment de la place du Marché au blé : "les pavés sont mal jointés, aucun cheminement n'a été prévu pour les personnes en fauteuil roulant, a fortiori dans les rues qui accèdent à la place, sans parler de l'Eglise Notre Dame impraticable autrement qu'en "deux-roues". Je pense honnêtement que les techniciens croyaient la place accessible lorsqu'ils l'ont conçue, sauf que, encore une fois, ils ne se sont pas fait conseiller par les seuls réellement capables de le faire : le fauteuil et la personne secouée dedans sont les juges suprêmes ! Nous l'avons constaté lors de cette ballade, ce ne sont pas les ingénieurs dans leur bureau qui sont les mieux placés pour améliorer l'accessibilité, ce sont les ouvriers, sur le terrain, qui, s'ils étaient sensibilisés à cette problématique, auraient le réflexe de rajouter, ici une petite pente, là quelques truelles de ciment ou d'enrobé à froid... Bref, comme dans l'aménagement de la ville en général, un peu de bon sens pratique remplacerait aisément les plus beaux discours."