A la lecture de la presse locale, on peut se poser, légitimement, de sérieuses questions sur la santé mentale et le degré de perversité d'une poignée de jeunes Vierzonnais qui ont tué, rue Raspail, un mouton. Une dizaine de jeunes gens, âgés de 12 à 16 ans, ont donc scellé le sort de ce pauvre animal. Comme ça, gratuitement; Tout en en blessant un autre. ce fait divers tient en quelques lignes, quelques lignes de cruauté qui rendent l'acte encore plus incompréhensible. Pourquoi un groupe de jeunes gens en arrive-t-il à de telles extrémités ? Qu'est-ce qui peut leur passer dans la tête pour tuer, de sang froid, un mouton qui n'a rien demandé et en blesser un autre ? Quel étrange monde vit-on, on ne dira pas quelle étrange ville, puisque les oui-ouistes de service vont nous servir leur formule préférée : "oui mais ailleurs c'est pareil, voire pire..."
N'empêche que c'est ici que ça se passe, sous nos fenêtres, dans le périmètre de cette ville qui abritent alors parmi ces habitants, ce genre d'habitants-là, qui peuvent tuer un mouton juste, semble-t-il, pour le plaisir, animé par l'effet de groupe. Et demain ? Pourquoi tant de violence exhumée contre un animal ? Que s'est-il vraiment passé ? Car ce fait divers va au-delà de la mort de ce mouton, il interroge sur le visage de notre société et surtout, sur le visage de cette société à travers les jeunes personnes qui la composent. Car si personne ne fait rien, que se passera-t-il demain ? Quel ressort pourrait se tendre encore un peu plus jusqu'à... Jusqu'à ce que l'on s'indigne, après la mort de ce mouton, d'autres actes de violence dont cette ville se passerait bien.
Vierzon - Une dizaine de jeunes tuent un mouton en pleine nuit
Pour une raison que les enquêteurs vont essayer de comprendre, le petit groupe s'en prend à deux moutons qui paissent, tranquilles, rue Raspail. L'un d'eux est retrouvé mort, sans doute noyé da...