On a pu assister au spectacle d'une pelleteuse fendant l'armure de la rue Armand Brunet quelques jours avant le premier tour des législatives. Et puis, vous avez remarqué, plus rien. La pelleteuse n'a pas bougé d'un pouce. Les gravats n'ont pas été déblayés... C'est ça, l'avantage de cumuler les mandats, on peut s'arranger. Puis, cette affiche (ci-dessus), distribuée en ville, en même temps qu'une large banderole ornait la façade de l'ancien Gifi, là encore, juste avant le premier tour des législatives. On peut y lire, comme sur l'affiche "Ici, Vierzon construit son avenir". C'est vrai qu'au soir du premier tour, les Vierzonnais ont construit leur avenir en mettant le député à seulement 420 voix de sa rivale. Et la circonscription aussi semble avoir suivi la nature du slogan en mettant le candidat député-maire sortant à trois mille voix derrière sa rivale. Bien sûr, l'affiche ne parle ici que de la démolition de l'îlot Brunet-Rollinat. Toute autre démolition politique est bien sûr à exclure.