Camarade, la messe est dite ! Les gens, la classe ouvrière est sauvée. Mélenchon et sa clique ont refusé de porter la cravate à l'Assemblée nationale, dès alors que rien ne les oblige. Verra-t-on nos mélenchonistes vierzonnais refuser de ceindre leur cou d'une cravate au conseil municipal en guise d'insoumission à la caste des cravatés ? Les notaires, refuseront-ils également la cravate au grand dam des jouisseurs de tous poils ? Pas de doute. MeLonchon a bien fait d'entrer au palais Bourbon. Mince, un palais, trop bourgeois pour un Insoumis. Et les indemnités, pas trop bourgeoises les indemnités, à plus de 6.000 euros par mois ?
Même en demandant le SMIC à 2.000 euros, la retraite à 55 ans, et la semaine à 32 heures, la CGT fait petits bras. Pas de doute, l'insoumission prend de multiples formes. Refusons de traverser sur les passages piétons ! Mettons nos ordures à côtés des poubelles et nos futurs bulletins à côté des unes ! Disons au revoir à la place de bonjour et bonjour à la place de bonne nuit ! Mélenchon n'est pas sans-culotté. A défaut de servir la condition qu'il prétend défendre, il prête le flanc à la politique du ridicule et de l'anecdote comme si, lui, le Ché Cravata, avait le pouvoir à lui tout seul de renverser les habitudes de la République. On peut se passer de cravate. Doit-on faire une conférence de presse pour autant ?