Il faut que les effectifs du commissariat diminue de façon drastique pour que nous ayons, enfin, une vision de la réalité vierzonnaise... C'est assez surprenant mais cela a au moins le mérite de montrer que le sentiment d'insécurité des Vierzonnais n'est pas une vue de leur esprit. La presse locale nous apprend que "le maire Nicolas Sansu alerte Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur sur les effectifs du commissariat à la rentrée de septembre qui « passeraient en dessous du seuil fatidique des cinquante fonctionnaires de police », soit « une diminution en dix ans de plus d’un quart des effectifs du commissariat". Comme Vierzonitude l'a déjà écrit, les sous-effectifs du commissariat, c'est une vieille affaire.
Ce qui est intéressant, c'est cela, ajoute la presse locale : "L’élu juge « la situation inacceptable », insistant sur « l’augmentation en 2016 des trafics de stupéfiants, des vols, cambriolages et autres agressions ». Ah bon, alors ce qu'écrivait le Figaro en février dernier, ce n'est pas des bêtises ? Ni de l'exagération ? Il y a du trafic de stup, des vols et des cambriolages sur Vierzon et même des agressions ? Ce qui est fantastique, c'est que élus ont observé un silence de cathédrale à chaque fait, y compris à chaque fait violent. Mais maintenant qu'un syndicat a tiré la sonnette d'arme dans la presse locale, il est de bon ton d'écrire au ministre et de montrer que le maire de Vierzon s'intéresse à sa ville, chose qui était plus rare, en matière d'insécurité lorsqu'il était député...
La presse locale note encore que "la ville, en se dotant d’un service de médiation-prévention, d’un réseau de vidéo surveillance et a renforcé la collaboration entre police nationale et police municipale, « prend toute sa part aux missions de sécurité publique », écrit Nicolas Sansu qui attend aussi une réponse de l’État aux propositions d’un nouveau site pour le commissariat.
Rappelons que dans le Figaro, en février dernier, le sous-préfet de Vierzon disait ceci : «Ce n'est pas l'image de la ville bien tranquille avec les petits vieux qui boivent un café sur la place!, tranche le sous-préfet, Patrick Vautier. Si on met bout à bout chaque fait, on peut dire qu'on est dans une ville qui n'est pas sûre».
Voici la lettre qui vient d'adresser Nicolas Sansu, maire de Vierzon, au ministre de l'intérieur concernant les effectifs des fonctionnaires de police au commissariat de Vierzon :
Monsieur le ministre,
J'ai été alerté par des représentants des fonctionnaires de police qu'une seule arrivée étant prévue au 1er septembre prochain pour quatre départs, l'effectif du commissariat de Vierzon passerait en dessous du seuil fatidique des cinquante fonctionnaires de police.
Un officier de police judiciaire ne serait pas remplacé à la brigade de sûreté urbaine, le roulement 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, deviendrait très compliqué pour les policiers de notre ville qui verraient leur temps de repos entre deux cycles de travail passer de 72 à 56 heures, alors que les locaux qu'ils occupent sont à la fois vétustes et inadaptés.
Cette situation est absolument inacceptable, alors que les habitants de notre ville sont confrontés à certains types récurrents de délinquance qui empoisonnent leur quotidien comme le montre l'augmentation enregistrée en 2016 des trafics de stupéfiants, des vols, cambriolages et autres agressions.
En créant un service de médiation-prévention, en mettant en place un réseau de vidéo-protection qui va encore être étendu cet été, et en renforçant la collaboration entre polices municipale et nationale, notre municipalité pourtant touchée de plein fouet par la baisse des dotations de l’État, prend néanmoins toute sa part aux missions de sécurité publique. Après avoir proposé en vain un nouveau site pour le commissariat de notre ville et fait plusieurs autres propositions, je n'ai actuellement aucune réponse de la part de vos services.Je me suis adressé à plusieurs reprises à vos prédécesseurs pour leur faire part de ma vive inquiétude et de celle de mes concitoyens devant la diminution en dix ans de plus d'un quart des effectifs du commissariat de police de notre ville.
Cette situation ne peut vraiment plus durer. Sans réponse positive et concrète de votre part tant en ce qui concerne les effectifs que les locaux de notre commissariat, je me verrai dans l'obligation de saisir mes concitoyens et de lancer une pétition pour faire entendre leur besoin de sécurité.
Dans cette attente, je vous prie de croire, monsieur le ministre, à l'assurance de toute ma considération et de mes sincères salutations.
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Les meilleures citations lues dans le Figaro à propos de Vierzon - Vierzonitude
Le blog dont tout le monde parle mais que personne ne lit
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Pour le sous-préfet, Vierzon n'est pas sûre - Vierzonitude
Le Figaro a donc sillonné les rues de Vierzon. Mais pas seulement. Il est allé aussi voir le maire de Vierzon pour qui, l'insécurité dans sa ville, est à ranger dans la case de l'insignifiance...
http://www.vierzonitude.fr/2017/02/pour-le-sous-prefet-vierzon-n-est-pas-sure.html
Eh non, l'insécurité à Vierzon n'existe pas que dans les pages du Figaro ! - Vierzonitude
La réalité suffit. Et rien que ça, en défrise encore certains, accusant Vierzonitude d'en rajouter. Souhaitant cacher le pire sous le tapis. Que les Bisounours jettent un oeil à la liste qui s...
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