Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle
Et c'est parti !
Publié par vierzonitude
sur
17 Juillet 2017, 14:32pm
Certains reprochent à Vierzonitude de trop en faire à propos de la démolition de l'ancien immeuble des Nouvelles Galeries et bien tant pis (photos Michel Renzetti)
Cher rédacteur de Vierzonitude, c'est beau de critiquer, mais bon sang mettez des choses constructives dans vos articles si néfaste à votre ville aimé soi disant. Votre blog fait état de tout ce qui se fait de pire, mais vous avez aussi le droit de parler de votre magnifique feu d'artifice qui a si bien éclairé votre ville aimé, d'un côté festif et joyeux avec les estivales, d'un côté médical avec le futur centre de santé, d'un côté scolaire avec de nombreuses classes primaires, de 4 collèges, de 2 lycées dont un reconnu nationalement. Mettez du positif bordel. Oui on va tous mourir, oui on a tous des malheurs, mais on est en vie bon sang, retenez le positif. Boostez votre site pleurnichard, non constructif et morose. Si vous préférez le suicide à la vie, pas forcément vos lecteurs...
Suicidaire? Avec une telle energie pour faire ses articles?<br />
Humour...humour caustique, grinçant...parce que toujours basé sur du réel... ,faut pas s affoler....,non? Changer ce qu on peut: oui! En parler est le commencement...
V
vierzonitude
17/07/2017 23:24
Parfait vous l'avez dit Merci !
F
Fifi Loulou
17/07/2017 19:41
J'ai vécu durant 15 ans à Vierzon et je l'ai quitté il y a quelques mois (3 mois) pour aller vivre une vie meilleure dans un autre coin de la France près de la mer de surcroît et dans une ville où on voit pas de gueux ou des cas sociaux comme on en voit à Vierzon. :)<br />
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Mais tant que je vivais à Vierzon et même encore, je l'aimais bien. Je trouve juste qu'il aurait pu être encore utile et pas obliger de le raser.<br />
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Je chipote pas, je constate juste que votre vœu a été exaucé à savoir que cet affreux bâtiment comme vous le dites si bien, est détruit.<br />
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Et c'est pas moi qui pleurniche dans un article sur le fait, "Oh mon dieu ! Pour les râleurs !", donc le gosse que vous êtes devrait y réfléchir à deux fois.
Comme je disais dans un autre commentaire... Vous êtes très très puéril... Ils suffit qu'on vous dise un truc, vous partez en croisade, ou vous vous victimisez...<br />
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Ce genre de commentaire : « Certains reprochent à Vierzonitude de trop en faire à propos de la démolition de l'ancien immeuble des Nouvelles Galeries et bien tant pis (photos Michel Renzetti) »<br />
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Ça fait très gamin de maternel qui veut avoir le dernier mot, votre comportement est très puéril et n'apporte rien de constructif au débat.
Oui mais finalement peu importe si vous n'êtes pas content allez lire autre chose. Quel débat voulez vous avoir ? Je suis Vierzonnais et cette démolition est historique que ça vous plaise ou non. C'est l'actualité du moment. Vierzonitude puéril ? Et vous vous chipotez. C'est un événement pour les Vierzpnnais.
H
H.G.
17/07/2017 17:15
Je trouve ça idiot comme travaux. Avec 26 millions d'euros on aurait pu construire un petit campus universitaire.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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