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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Un végan va relier Paris à Toulouse et s'arrêtera à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 22 Août 2017, 17:08pm

Végan, il va relier les 750 km entre Paris à Toulouse en courant pour défendre sa cause

Végan, il va relier les 750 km entre Paris à Toulouse en courant pour défendre sa cause

Régis Mangeot est un ultra athlète végan. Ultra par la distance : 750 kilomètres en courant. Ultra pour sa cause : le véganisme. Il veut prouver que l'on peut courir sans manger de viande. Il ...

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/vegan-relie-750-kilometres-entre-paris-toulouse-courant-defendre-cause_11602167.html

"Régis Mangeot carbure au végétal. Du jeudi 31 août au dimanche 10 septembre 2017, il va parcourir les 750 km qui séparent Paris à Toulouse pour défendre sa cause : le véganisme, explique le site actu.fr. "L’athlète s’est basé sur une étude relayée par France Culture en février 2017 pour établir la distance de sa course. 750 espèces animales ont disparu sur la Terre. Le challenge sportif de 750 kilomètres revêt donc des causes sociétales… En courant, Régis Mangeot veut promouvoir le véganisme, rejeter le spécisme (discrimination basée sur l’espèce) et lutter pour la protection animale", ajoute le site.

Les arrêts prévus entre Paris et Toulouse sont à : Etampes (Essonne), Orléans (Loiret), Vierzon (Cher), Châteauroux (Indre), Guéret (Creuse), Eymoutiers (Haute-Vienne), Tulle (Corrèze), Gramat (Lot), Cahors (Lot), Montauban (Tarn-et-Garonne).

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M
Marre
22/08/2017 21:57
Je trouve cela très bien ,de courir pour une bonne cause.La cause animale, doit être défendue coûte que coûte de la disparition progressive de ces espèces, car si nous serions de l'autre coté de la chaine "alimentaire", je crois que nous serions bien heureux, si quelqu'un défendrait notre cause afin de ne pas finir en pâté.<br /> <br /> Bravo en tous cas, à cet homme pour son courage et son dévouement!.<br /> <br /> Nous à Vierzon , nous avons une espèce en voie de progression malheureusement , c'est, le bipède crétin, ou appelé plus simplement , "le stupidilus craigniosus abrutitus", un spécimen répugnant , sale et agressif qui ne respecte pas ses semblables et se fout de la société dont il vit.<br /> <br /> Nous recherchons à éliminer ce genre de vermine de notre commune, mais nos chasseurs non pas le courage de s'attaquer à ce fléau grandissant pour nous aider, par peur de perdre leurs sièges lors des prochaines élections.<br /> <br /> Grande cause Vierzonnaise 2020, nous espérons ne pas courir derrières des illusions , mais bien pour une cause concrète et durable comme ce Monsieur , pour le bien être et la sécurité de tous nos contribuables Vierzonnais qui attendent depuis longtemps ce mouvement qui tarde.<br /> <br /> A nous peut être de faire comme cet homme pour faire bouger les choses ,qui sait??.
Répondre
L
Les Amis de Jacques
22/08/2017 21:31
Nous le soutenons pleinement. Ce Monsieur est autre chose que tous ces mecs qui ne pensent qu'au fric, encore au fric et toujours au fric en exploitant odieusement les autres races vivantes. Mais l'univers s'est doté d'un outil équitable, la mort, car tous ces adorateurs du fric n'ont plus rien à eux dans la seconde qui suit leur mort. C'est dire l'absurdité de leur conduite !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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