Doit-on se réjouir de la prose de rentrée de l'éditorialiste à bacchantes de Dix-huit, la feuille de chou hebdomadaire au service du Cher, si tant est que ce quatre pages puisse rendre service. On ne va pas mégoter : parler de Dix-huit sans en dire du bien, c'est forcément être anti-communiste primaire ce dont est taxé régulièrement ce blog par ses détracteurs, c'est forcément être anti-peuple, anti-code du travail, anti-progressiste, anti-démocratique, anti-tout en fait, pro-Macron, et petit bourgeois. L'éditorialiste de Dix-huit, porté par l'arrivée de la Fête de l'Huma comme par l'éclosion des premières fleurs du printemps, commence sa contribution de la sorte : "la presse bourgeoise qui se dit d'information, apolitique, m'a encore horripilé.../..." Ah, tout ce qui n'est pas l'Huma est bourgeois, c'est bien connu. Il n'y a que ce seul journal, financé comme les autres avec l'argent du contribuable et même plus que les autres d'ailleurs, qui est capable d'être au plus près des ressorts rouillés de notre société, c'est bien connu.
L'éditorialiste qui déteste qu'on ne parle pas de ses productions livresques, on n'ira pas jusqu'à dire littéraires tout de même, embraye avec le refrain de "cette presse réactionnaire". On se croirait dans les films de Don Camillo ! Remarquez, c'est reposant ce monde que certains croient encore en noir et blanc. Parce la presse réactionnaire n'est rien à côté de "la réaction, le réflexe des Communistes". C'est encore la saison du melon là-bas ? Allez, on voit bien que nos amis du P.C n'aiment la presse qu'à leurs ordres, qu'à leurs bottes ou sous leurs bottes aussi, comme tous les autres. Mélenchon aussi crache sur la presse, sauf quand elle diffuse ses discours. Ou quand elle embauche, sur la plus capitaliste des chaînes C8, celle de Bolloré, l’Insoumise Raquel Garrido. Mais évidemment, ce n'est pas pareil, bien sûr... Dix-huit, l'hebdo qui fait rire.