Les trois scénarios catastrophes qu'envisage la direction de l'hôpital de Vierzon ont cette marque de cynisme qui fait croire à un choix qui n'existe pas.
1) Amputer les effectifs de quarante postes pour être à flot. Sauf que, avec cette solution-là, on va retirer du personnel à des services déjà tendus, générer un supplément de mal-être, et ne rien résoudre car aucun acte supplémentaire n'entrera dans les caisses de l'hôpital. Donc on dégraisse pour économiser mais sans trouver de solutions pour s'enrichir.
2) Fermer le bloc opératoire de nuit, axer sur la chirurgie ambulatoire. Ce qui signifie l'arrêt de la maternité qui ne peut pas fonctionner sans service de chirurgie. L'hôpital économise des coûts (comme les gardes des chirurgiens). Mais en cas d'opérations obligatoires d'un patient qui arrive aux urgences de nuit, c'est le transfert sur Bourges assuré. Le service pédiatrie aussi est condamné. C'est le grand nettoyage, deux services dans la sciure avec les emplois qui vont avec.
3) Rester dans la situation actuelle.
Le maire de Vierzon propose un scénario proche du troisième, " obtenir les 2 ou 3 millions pour le fonctionnement et l'investissement notamment pour le bloc opératoire." Il sait que c'est impossible mais il a le droit de le demander.
Une seule de ces trois solutions sera abondée par l'ARS, du moins, on ne donne à l'ARS que la possibilité de choisir une seule solution, la deuxième bien sûr avec 50 à 100 emplois en moins, à moins qu'ils ne soient redéployés dans les autres structures qui crient famine. Le comité technique d'établissement se réunira jeudi pour la présentation des solutions de la direction. La veille, les organisations syndicales seront reçues en mairie pour le service après-vente.
Santé - 250 personnes ont répondu à l'appel à la mobilisation pour l'hôpital de Vierzon
250 personnes se sont retrouvées, à 14 heures, ce vendredi 22 septembre, devant le centre hospitalier de Vierzon, à l'appel d'une intersyndicale CGT/FO ; la CFDT ne s'est pas associée "pour le ...