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Vierzonitude

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La CFDT s'inquiète des folles rumeurs sur l'hôpital de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 29 Septembre 2017, 21:06pm

"La CFDT du centre hospitalier de Vierzon tient à exprimer son inquiétude sur les folles rumeurs qui circulent sur notre établissement", peut-on lire sur la page facebook de la CFDT Santé. "A ce jour aucun service n'est fermé ! En effet, la direction nous a proposé divers scenarii qu'elle allait soumettre à l'Agence régionale de santé (ARS). Nous tenons à rappeler que ces scenarii sont toujours sous la forme de projet et que rien n'a été envoyé ni décidé !", ajoute le syndicat qui n'a pas participé à l'intersyndicale CGT/FO.
 

"Nous regrettons que le comité technique d'établissement, de jeudi dernier, ait été boycotté par la CGT et FO. Nous aurions pu avoir la version de manière officielle de ces projets en instance et tous ensemble nous aurions pu débattre sur les conséquences de telles décisions et mettre en place des actions pour la sauvegarde de notre hôpital. Cela aurait été plus responsable plutôt que de souffler le froid sur la population du bassin Vierzonnais."


La CFDT précise qu'elle est "contre la suppression de services avec les conséquences, en terme d'offre de soins et d'emploi. Il est pour nous inconcevable de ne plus naître à Vierzon ! Nous voulons aussi signaler qu'il n'y a pas que la pédiatrie et la maternité qui sont menacés, il y a le service d'hospitalisation de chirurgie et surtout le bloc opératoire. Ce dernier étant le service phare : sans bloc plus de chirurgie ni de maternité !"


Le syndicat CFDT ajoute qu'il communiquera "plus amplement sur la situation dans le courant de la semaine prochaine mais en attendant nous demandons à chacun d'être vigilant sur les conséquences de telles rumeurs et de l'impact sur l'activité de notre hôpital. Notre choix a été d'être prudents sur la communication qui pouvait être faite et donner des informations concrètes. Nous ne pouvons que déplorer la situation actuelle qui fait régner un climat de peur auprès des usagers et des agents."

Les activités de l'hôpital de Vierzon passées au scanner - Vierzonitude

Les activités de l'hôpital de Vierzon passées au scanner - Vierzonitude

En avril 2015, une conférence sur l'hôpital de Vierzon dévoilait, dans le détail l'ensemble de ses services et de ses projets. En voici le contenu. L'hôpital de Vierzon est " le plus petit des...

http://www.vierzonitude.fr/les-activites-de-l-hopital-de-vierzon-passees-au-scanner.html

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Commenter cet article
J
JIM
30/09/2017 05:57
que Vierzon ait des dingues dans les rues c'est un fait ... mais que Vierzon doive supporter des décisions de gestion politique aussi inhumaine et inconsciente de l'aménagement des territoires c'est à la fois totalement inique, injuste et insensé mais c'est aussi mauvais signe sur ce que les autorités régionales et nationales ont pensé et imaginé du devenir de cette ville... la colère ne peut que monter. Et cette fois, le maire devrait aussi monter une opération de grande ampleur pour défendre cet établissement qui est le coeur de la ville en tant qu'employeur et que protecteur de la santé de tous les vierzonnais, des plus petits aux plus âgés.
Répondre
D
Dom
30/09/2017 10:25
Le maire et... la député aussi ça serait peut-être bien d'avoir sa position sur notre défense...

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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