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Vierzonitude

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C'est en faisant son footing à Vierzon qu'un élu a découvert qu'il habitait aussi cette ville

Publié par vierzonitude sur 7 Octobre 2017, 20:07pm

C'est en faisant son footing à Vierzon qu'un élu a découvert qu'il habitait aussi cette ville

Lu dans la presse locale : "Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing sur la plage de Saint-Georges-de-Didonne, l'hiver dernier, que Frédéric Couturier (maire-adjoint à la culture) a découvert le carrousel et pris contact avec son propriétaire".

Jamais, nous n'avons eu droit à ce constat, de la part de nos élus :

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing rue Joffre, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien le désert avançait dans la ville et décida alors de planter un oasis."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing rue Blanche-Baron, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert que les trottoirs et les caniveaux dataient du XIXème siècle et que, n'étant pas un passionné d'archéologie, il décida de les faire refaire."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing sur l'esplanade de la Société-Française, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien ce lieu était magnifique mais fantomatique".

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing avenue Henri-Brisson, sous l'oeil de la caméra de videoprotection, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien les poubelles devant le lycée n'étaient pas assez grandes, au regard des détritus sur le trottoir".

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing avenue de la République, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien il n'y avait pas d'arbre dans cette avenue".

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing ailleurs, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien Vierzon méritait des travaux d'embellissement."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing à Vierzon, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien il habitait aussi cette ville."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing à Vierzon, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien il n'habitait pas cette ville et que c'était mieux ainsi."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing à Vierzon, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien le commerce était rachitique."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing près de la mairie, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien il était élu dans cette mairie."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing ailleurs qu'à Vierzon, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien on pouvait avoir une ville agréable."

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing ailleurs qu'à Vierzon, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien il serait tenté d'y habiter".

"Pour l'anecdote, c'est en faisant son footing ailleurs qu'à Vierzon, l'hiver dernier, qu'un élu a découvert combien il était temps de réagir. C'est pour cette raison qu'il décida, comme Forest Gump de courir jusqu'à Vierzon pour enfin agir."

Événement - La Ville de Vierzon reprend l'organisation des festivités de Noël

Événement - La Ville de Vierzon reprend l'organisation des festivités de Noël

Vierzon fête Noël remplace Noël à Vierzon. Après neuf éditions confiées à la société Pouzet Group, la ville a décidé de reprendre l'organisation des festivités de fin d'année, toujour...

http://www.leberry.fr/vierzon/loisirs/fetes-sorties/2017/10/07/la-ville-de-vierzon-reprend-lorganisation-des-festivites-de-noel_12580790.html

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Commenter cet article
L
Lol
08/10/2017 14:33
Il devrait encore courir plus vite , Vierzon changera de même pour la première place des gagnants, des villes qui innovent le plus rapidement pour ces citoyens!!.<br /> En sera-t'il capable, d'aller jusqu'au bout de cet effort? là,j'en doute!!!.
Répondre
B
Bulgare
08/10/2017 11:39
St Georges sur didonne.Diminique Bussereau y a une villegiature.
Répondre
E
Evidence
08/10/2017 09:47
Footing, plutôt "foutage de gueule"
Répondre
J
J
07/10/2017 21:18
Les élus vierzonnais ne font jamais de footing dans leur ville, ils trop peur de se faire attaquer par des malfrats ou interpeler par des électeurs..
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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