La CFDT s'assoit.Elle revendique,elle conteste,elle menace même de déposer des préavis;Mais à la fin,elle signe!Et dire que Laurent Berger est un ancien de la JOC.OU la JOC a bien changée.Ou bien Berger etait un jesuite infiltré.Mon Eglise est celle du Curé Bonal de Jacquou le Croquant,celle de Mgr Gaillot et celle de la théologie de la Liberation.J'en profite pour rendre hommage sur Vierzonitude aux soeurs Anne Marie Jamont et Fernande Liss qui vivaient au Colombier,en HLM,avec les pauvres et les immigrés.Anne Marie Jamont etait infirmière,syndiquée à la CGT et elle etait de tous les combats pour la justice et le droit des victimes de ce système qui porte la guerre comme la nuée porte l'orage.
Cool, 2eme niveau et la on sent bien la différence de rhétorique, critique et décrédibilisation du syndicat "ennemi" et de son chef, recours à l'imagerie populaire et aux romans sur la misère des masses populaires et besoin d’icônes destinées à prouver la valeur du syndicat CGT, et évidemment sauf à ce que sœur Theresa ou le dallai lama ai pris sa carte à la CFDT difficile de faire mieux....et puis évidement j'allais oublier le final anti-système ou plutôt anti-capitalisme...voir anti-tout comme seul sait le faire la CGT<br />
<br />
Donc hélas pour vous la CGT signe aussi....mais évidement elle vocifère, tempête et fait grève avant, un peu de lecture : https://www.istravail.com/actualites-etudes/les-etudes-sociales-et-syndicales/11193-la-cgt-et-son-rapport-%C3%A0-la-n%C3%A9gociation-collective.html D'ailleurs Thierry Lepaon c'était vanté sur europe 1 que la CGT était le syndicat qui signait le plus d'accords dans les entreprises !...petite erreur de sa part, mais je ne voudrais pas attaquer ce remarquable syndicaliste, les chiffres c'est pas son truc .....ça va ? il va bien ?<br />
<br />
Et plutôt que de piquer des formules à l'honorable M. Jean JAURES, vous devriez le lire ! <br />
"Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage."<br />
Jean Jaurès<br />
<br />
Au final, ces mesquineries et querelles de chapelles ne changent pas grand chose à l'affaire, et finalement la mobilisation est véritablement très faible que ce soit dans les réactions sur ce blog, ou dans les manifestations , 250 personnes devant l'Hôpital ? sur près de 800 employés .... ou était la population ? les employés ? 250 !! employés et habitants de Vierzon confondus ....! et encore les chiffres ne sont comme d'habitude pas le reflet de la vérité, la technique de la photo en contre-plongée ça aide aussi ! http://www.leberry.fr/vierzon/economie/sante/2017/09/22/250-personnes-ont-repondu-a-l-appel-a-la-mobilisation-pour-l-hopital-de-vierzon_12561751.html
F
FranckPiffo
10/10/2017 20:32
Solidarité avec le personnel hospitalier.Vive la lutte.Non à la fermeture!Et honte à la cfdt!J'ai honte que mon parti partage sa couleur avec ce syndicat fetide.
Il me semble bien que le membres de la section CFDT travaillent eux aussi dans cet Hôpital, et aussi dans des services menacés de fermeture, et curieusement eux étaient présents au comité technique d'établissement pour que le directeur présente aux organisations syndicales les différentes hypothèses qu'il entendait présenter à l'ARS, hors la CGT a refusé de siéger ! lire une motion et claquer la porte n'est pas le meilleur moyen de dialoguer et d'avoir des explications.<br />
L'insulte et l'invective envers les membres d'un syndicat montre le peu d'égard que vous avez pour le dialogue social, entre parenthèse si la CGT de temps en temps pouvait s'assoir et négocier il auraient au moins un peu de crédibilité quand ils prétendent défendre des droits obtenus grâce aux accords signés par d'autres syndicats.<br />
L'insulte, c'est ce qu'il reste à ceux qui n'ont ni la culture pour s'exprimer autrement, ni l'intelligence pour contrer des arguments
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.