Je ne croie pas me tromper en disant que tous les syndicats ont leurs petits calendriers non ? ....<br />
Que lorsqu'on trime en sous-effectif , tout représentant syndical est vu comme un glandeur potentiel ...d'autant plus quand c'est un permanent à plein temps au syndicat ....<br />
Quelle représentativité d'ailleurs pour les syndicats ? moins d'une centaine de syndiqués sur 800 employés !... et parmi ceux-ci une minorité d'actifs, bref moins de 10 personnes réellement actives par syndicat, à la louche hein !<br />
Et puis un syndicaliste qui va d'un point A à un point B se "balade" forcément dans les couloirs....faut faire quoi ? courir ? , ne dire bonjour à personne ? ne pas s'enquérir des problèmes des personnels ? à ce compte la il serait plus simple de supprimer tout représentation syndicale et d'inviter les agents à prendre une assurance juridique qui leur fournira aide et assistance le jour venu . Mais quelque chose me dis que ça sera un chouia plus cher qu'une cotisation à un syndicat.<br />
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Voila une piste à suggérer au gouvernement, ça créerai un nouveau secteur économique tout en libérant un volume d'heure de travail considérable redirigé au bénéfice des patients !
Et hop..deuxième sortie des fourrés...<br />
Cher CFDTiste "l'inter" (comme "L'INTERNATIONALE" hymne bien connu??? LOL!!),en effet il serait temps de cesser de réduire tous ceux qui sont en désaccord avec vous,et ils très nombreux,à des "cocos" car il s'agit alors de Politique!!<br />
Un syndicat et surtout leurs représentants ne se doivent ils pas d'etre "apolitiques"?!?!<br />
Ce qui est sur c'est que certains sont "EXREMEment" politisés et se cachent derriere leur étiquette syndicale qui ne leur sert parfois (pendant leurs "heures syndicales") qu'à prendre du Bon Temps (un jour de grève pour défendre leur source de revenus plutot que s'Unir à leurs Collègues qui agissent),à se balader dans les couloirs,à discuter de choses et d'autres en distribuant des calendriers pendant que leurs Collègues triment parce qu'en sous-effectif ou parceque "assignés"!!(service minimum oblige!)........trop de blabla....de l'action !!!
Pas de chance je ne suis pas coco ni syndiqué à la cgt.Le pc et la cgt vous obsede.Tous les gens qui critiquent la cfdt sont pour vous des cgtistes communistes.Mais mefiez vous des raccourcis.
La cfdt revendique.Elle exige d'être recue.Elle communique.Mais à la fin elle signe!Elle approuve,elle accepte,elle consent.Vive le renoncement vec la cfdt.
ah!! en voila une belle reponse d'un coco cegetiste. <br />
splendide!
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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