Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Natacha Polony dans l'émission de Thierry Ardisson : c'est une jolie ville Vierzon

Publié par vierzonitude sur 2 Octobre 2017, 09:19am

Pas du tout un reportage à charge, au contraire, un exemple de ce que deviennent les villes moyennes. Ensuite, il ne faut pas confondre la ville en elle-même, ce qu'elle est en tant que ville, son canal, son eau, son environnement vert, et ce qu'elle est à l'intérieur d'elle même : son insécurité, ses commerces vides qui, quand le veuille ou non, ne sont pas ni un hasard, ni une fatalité.

Pas du tout un reportage à charge, au contraire, un exemple de ce que deviennent les villes moyennes. Ensuite, il ne faut pas confondre la ville en elle-même, ce qu'elle est en tant que ville, son canal, son eau, son environnement vert, et ce qu'elle est à l'intérieur d'elle même : son insécurité, ses commerces vides qui, quand le veuille ou non, ne sont pas ni un hasard, ni une fatalité.

Emission

Emission

A côté des analyses, commentaires et discussions des chroniqueurs, des reportages, des caméras cachées, des micro-trottoirs, des images d'archives, des canulars...

http://www.c8.fr/c8-divertissement/ms-salut-les-terriens/pid7527-emission.html

A 1h44, pour écouter cette déclaration.

Vierzon était au coeur d'un reportage sur le commerce chez Thierry Ardisson - Vierzonitude

Vierzon était au coeur d'un reportage sur le commerce chez Thierry Ardisson - Vierzonitude

Vierzon était au coeur d'un reportage et d'un débat, sur la chaîne C8, dans l'émission de Thierry Ardisson, Les Terriens du dimanche. L'équipe est venue tourner à Vierzon, mardi, avec pour gu...

http://www.vierzonitude.fr/2017/10/vierzon-etait-au-coeur-d-un-reportage-sur-le-commerce-chez-thierry-ardisson.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Virtuo : plus 300 emplois mais 450 !
Virtuo : plus 300 emplois mais 450 !
Aimons Vierzon : ne soyons plus les obligés d'une minorité
Aimons Vierzon : ne soyons plus les obligés d'une minorité
Après sa garde à vue, le député espère pouvoir passer à autre chose
Après sa garde à vue, le député espère pouvoir passer à autre chose
Sous la façade défoncée du café apparaît un ancien café
Sous la façade défoncée du café apparaît un ancien café
Vierzon était au coeur d'un reportage sur le commerce chez Thierry Ardisson
Natacha Polony : un emploi créé dans la grande distribution détruit trois emplois en centre-ville
Commenter cet article
J
J
02/10/2017 19:39
Alors, Vierzonitude, vous n'avez pas montré notre tas de cailloux ?
Répondre
J
J
02/10/2017 19:37
Une journaliste parisienne qui n'est jamais venue à Vierzon !
Répondre
M
Marco
02/10/2017 18:33
Entendu parler aussi de Vierzon dans le dernier spectacle "Otaké" des Chevaliers du Fiel retransmis samedi dernier sur C8, enregistré à Toulouse , cela dit en substance : "Oui , bon, mais c'est une plaisanterie pour les habitants de Vierzon, ils ont besoin de rire là bas" Bonjour la réputation !
Répondre
R
Reblochon
02/10/2017 10:31
C’était génial parce que ça a dit tout haut ce que l’on vit tout bas. Mais ce qui est affligeant est qu’on a beau avoir eu des élections, un nouveau président et une députée nouvelle du Modem, rien ne changera parce que, tous, ils s’en foutent de nous. Seul compte pour eux leur petit bonheur à l’Elysée, à Matignon ou dans l’Hémicycle, consécration ultime de leur narcissisme débordant et délirant qu’ils vont continuer à nous encadrer de dorures de com. stupide et grossière tant ils nous prennent pour de gros couillons.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents