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Vierzonitude

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Philippe Fournié propose de fusionner le Cher et l'Indre

Publié par vierzonitude sur 3 Octobre 2017, 19:00pm

Ils veulent faire fusionner l'Indre et le Cher en un seul département

Ils veulent faire fusionner l'Indre et le Cher en un seul département

Les socialistes Dominique Roullet et Philippe Fournie, tous les deux berrichons et vice-présidents du Conseil Régional ont lancé mardi 3 octobre à Châteauroux un appel favorable à l'union de ...

https://www.francebleu.fr/infos/politique/ils-veulent-faire-fusionner-l-indre-et-le-cher-en-un-seul-departement-1507055250

Philippe Fournié propose de fusionner le Cher et l'Indre

Dominique Roullet et Philippe Fournié, vice-présidents socialistes de la Région, l'un de l'Indre, l'autre de Vierzon, remettent l'idée d'une fusion de l'Indre et du Cher sur le tapis, lit-on dans la Nouvelle-République de l'Indre. "Un mariage d'amour et de raison. Si on s'unit, on sera 540.000 habitants, notre voix sera beaucoup plus forte." Et surtout le Cher pourra bénéficier des bienfaits de l'Indre. Malin, on fusionne, on fait un grand département, pendant ce temps-là on amuse la galerie. Et au regard des réactions, ce n'est pas gagné cette fusion. Sans doute que le vice-président vierzonnais veut mettre à profit l'expérience de la fusion de Vierzon en... 1937, quand les quatre communes avaient fondu en une seule. C'est vrai que 80 ans plus tard, on sent que la fusion n'a jamais vraiment été consommée...

A moins que ce ne soit qu'une simple histoire politique. La preuve. En juillet dernier, lit-on sur France Bleu Berry : "Les deux présidents de l'Indre et du Cher se sont rencontrés la semaine dernière et en ont discuté. Une initiative de Michel Autissier, président du conseil départemental du Cher : " Je pourrais dire chiche, mais je sens des réserves dans l'Indre." Ca sent la concurrence... Il est vrai aussi que Vierzon a essayé de travailler avec Châteauroux. Est-ce une vieille lune remise au goût du jour histoire de faire sourire ? Ou un vrai projet politique ? Réponse dans trente ans. N'ya-t-il pas de projet plus urgent ? Sans doute pas...

Le Cher et l'Indre, bientôt réunis en un seul département ?

Le Cher et l'Indre, bientôt réunis en un seul département ?

Fusionner l'Indre et le Cher en un seul est même département : le Berry. La réflexion a été lancée ce mardi matin par les deux vice-présidents berrichons de la région, Dominique Roullet et ...

http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/cher-indre-bientot-reunis-seul-departement-1339665.html

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https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/un-departement-berry-le-debat-relance?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=1&pageId=57da5ce5459a4552008b469a

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L
LoL
07/10/2017 00:35
Ah bon , je croyais que l'on avait déjà fusionner avec les Bouches-du-Rhône !!, car chez nous on trouve toujours le meilleur du pire sur la question de la sécurité, et cette fusion serait bien la copie conforme, comme chez nos Marseillais ,que recherche nos élus, pour rester dans la course électorale, pour 2020!!.<br /> Allez, essayons plutôt l'Allier , cela se rapproche mieux de notre commune , du coté désertification et sur les hautes herbes délaissées,on est au top!! .<br /> Comme cela, il y aura moins de boulot pour nos élus pour ce changement en positif , enfin,si c'est pas trop leurs demander comme effort , Oops! comme perspective, pour Vierzon !!.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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