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Vierzonitude

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La réalité fantasmée de la République en Marche de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 15 Novembre 2017, 10:03am

La réalité fantasmée de la République en Marche de Vierzon
Vierzon, idyllique, par la République en Marche ! - Vierzonitude

Vierzon, idyllique, par la République en Marche ! - Vierzonitude

La République en Marche à Vierzon possède une page sur facebook. Et l'on y puise un optimisme joyeux, presque insouciant, tant les choses sont belles et formidables. Prenez par exemple ce joli ...

http://www.vierzonitude.fr/2017/11/vierzon-idyllique-par-la-republique-en-marche.html

Les optimistes de la République en Marche de Vierzon n'ont pas apprécié que Vierzonitude commente leur joli graphique sur les atouts touristiques de Vierzon et se pose la question de savoir, que si Vierzon avait autant d'atouts, pourquoi en est-on arrivé là ? Se poser cette question semble être incongru tant la réalité fantasmée de certaines leur bouche l'horizon...

"N'en déplaise aux détracteurs, le tourisme fait bel et bien parti de l'économie de la région Centre-Val de Loire, du département du Cher et aussi de Vierzon. 2,9 milliards d'€uros pour toute la région !!", nous rappelle LREM de Vierzon. Pour asseoir leur démonstration, les Marcheurs nous tentent de nous démontrer que "Vierzon tire son épingle du jeu sur le passage, les voyagistes y font des haltes régulières !! A savoir certains établissements hôteliers ou restaurateurs reçoivent pas moins de 120 cars par an pour une halte ou une visite." 120 cars par an, soit 12 par mois, on en voit surtout beaucoup rue du Cavalier, chez nos amis du National Palace. Quant à ce chiffre de 120, est-ce chaque établissement qui en reçoit 120 ou 120 au total. Il faut être précis.

"Les hôtels, en été sont très souvent complets et il en est difficile de trouver des chambres disponibles", ajoute LREM. Il faut dire que dans une ville qui possède trois autoroutes et deux lignes ferroviaires majeures, l'offre hôtelière n'est pas surabondante non plus. Est-ce que LREM est certaine que c'est bien le tourisme qui nourrit les hôtels ? "Des restaurateurs situés à des endroits différents dans Vierzon, témoignaient dans le journal local, d'une croissance de clientèle en période estivale grâce aux personnes extérieures de la commune et notamment des étrangers." Encore heureux que dans le flot des migrations estivales, Vierzon en récupère des miettes...  Vous verrez que l'an prochain, LREM va compter dans ses statistiques ou ses hypothèses, les chauffeurs de  camions qui s'arrêteront au pôle poids-lourds du parc technologique comme étant des touristes... 

"Bien qu'il puisse ne s'agir que d'une halte, certains de ces touristes s'arrêtent au même endroit au retour qu'à l'aller, ce qui signifie sans doute qu'ils y trouvent un intérêt !!" Ou qu'ils n'osent s'aventurer plus loin... Oui, chaque année, les Hollandais s'arrêtent au camping de Bellon pour une halte sur leur long chemin estival.  

"Le tourisme est lié au patrimoine, la culture, l'hébergement, la restauration mais surtout à la situation géographique des lieux, ce qui fait de Vierzon une ville adéquate." Mais oui, Vierzon est une ville adéquate pour tout, c'est pour cette raison sans doute que LREM finit par relativiser son enthousiasme : "Encore faut-il que tous les éléments soient réunis pour dynamiser le tourisme, la propreté, l'embellissement de la ville, les commerces et les services. En clair tout est lié, la revitalisation du centre-ville, le commerce, le tourisme; tout fonctionne en commun... " Et apparemment, ça ne fonctionne pas très bien...

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S
SIMON
15/11/2017 13:41
Bravo aux innocents qui découvrent le monde, Vierzon et la politique de bistrot .Pour info sur le site du PAYS DE VIERZON on dispose d’une étude détaillée du cabinet « protourisme « réalisée en 2006 et restituée en 2010 qui dresse un état des lieux précis et propose des solutions toujours d’actualité . Certes on a des politiques déficients et négligents mais ceux qui aspirent a incarner l’espoir de Vierzon , les admirateurs de Mr MACRON , prêtent a rire , comme la députée encore plus absente et inutile que son prédécesseur .
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L
LoL
15/11/2017 13:10
Oui, mais à Vierzon , c'est différent!!, les touristes étrangers payent leurs voyages pour Vierzon , mais restent chez eux pour le visiter, c'est plus pratique et ils ne sont plus agressés dans les rues, d'où cet optimisme débordant, dans notre commune!!.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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