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Vierzonitude

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Ledger, leader mondial des coffres-forts virtuels, n'en finit pas d'étonner

Publié par vierzonitude sur 7 Décembre 2017, 13:58pm

Bitcoin : une société française innove avec un coffre-fort virtuel inviolable

Bitcoin : une société française innove avec un coffre-fort virtuel inviolable

La start-up française Ledger, spécialisée dans les coffres-forts virtuels, est la première à avoir créé une plate-forme sécurisée de stockage des Bitcoins. Née il y a seulement quatre ans...

http://www.boursorama.com/actualites/bitcoin-une-societe-francaise-innove-avec-un-coffre-fort-virtuel-inviolable-08388cb55818624a7160edf8e069153d

Il en sera question, ce jeudi soir, lors d'un conseil communautaire de la communauté de communes de Vierzon. En attendant, la société vierzonnaise Ledger fait l'objet, ce même jeudi, d'un article sur le site Boursorama. Le site rappelle que "la start-up française Ledger, spécialisée dans les coffres-forts virtuels, est la première à avoir créé une plate-forme sécurisée de stockage des Bitcoins."

Et surtout, "née il y a seulement quatre ans à Vierzon, dans le Cher, la société Ledger revendique la place de leader mondial des coffres-forts virtuels. L'an dernier, sa création en matière de sécurisation des cryptomonnaies s'est écoulée à 20.000 exemplaires. Cette année, la firme prévoit d'en vendre 500.000 unités." Le site rappelle surtout que "Ledger commercialise un portefeuille électronique qui ressemble à s'y méprendre à une clé USB. Après les particuliers, l'entreprise s'attaque au marché des entreprises en développant des applications plus spécifiquement dédiées aux institutions financières, places de marché et fonds spéculatifs."

Ce jeudi soir, à la communauté de communes, Ledger va présenter son projet d'agrandissement, sur le parc technologique. Un projet de construction à 7,5 millions d'euros qui va permettre, à terme, selon la CDC de créer une centaine d'emplois à Vierzon.

Le site Le revenu consacre aussi un article à Ledger. "Les ventes ont décollé avec l'explosion du marché des cryptomonnaies dont la valeur a été multipliée par 10 ces dix derniers mois, passant de 20 à 200 milliards de dollars", raconte Eric Larchevêque, PDG de Ledger. "Le besoin de sécurisation augmente et le potentiel de croissance est considérable", poursuit M. Larchevêque. L'entreprise a désormais son siège à Paris et compte 80 salariés", lit-on entre autre.

Bitcoins: le français Ledger invente un coffre-fort virtuel inviolable

Vierzon (France), 7 déc 2017 (AFP) - "Les ventes ont décollé avec l'explosion du marché des cryptomonnaies dont la valeur a été multipliée par 10 ces dix derniers mois, passant de 20 à 200 ...

http://www.lerevenu.com/breves/bitcoins-le-francais-ledger-invente-un-coffre-fort-virtuel-inviolable-20171207

Le projet de Ledger : 4.000 mètres carrés de locaux pour 7,5 millions, cent emplois prévus à Vierzon - Vierzonitude

Le projet de Ledger : 4.000 mètres carrés de locaux pour 7,5 millions, cent emplois prévus à Vierzon - Vierzonitude

La Société Ledger, spécialisée dans la sécurité des actifs digitaux et les applications blockchain, compte aujourd'hui 80 salariés dont 40 à Vierzon pour un chiffres d'affaires de près de ...

http://www.vierzonitude.fr/le-projet-de-ledger-4.000-metres-carres-de-locaux-pour-7-5-millions-cent-emplois-prevus-a-vierzon.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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