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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Maintenant, la vue est vraiment dégagée !

Publié par vierzonitude sur 7 Décembre 2017, 14:30pm

Maintenant, la vue est vraiment dégagée !

La Rotonde est quasiment toute tombée, assez en tout cas pour changer la vue de ceux qui arrivent des Forges vers le centre-ville et de ceux qui descendent l'avenue de la République. Bien sûr, cette nouvelle perspective montre de nouvelles choses que nous ne pouvions pas voir ou que nous avons pu mal voir. C'est le cas de certaines façades qui, à la lumière de cette démolition, apparaissent... comment dire, à rafraîchir d'urgence. Et des détails, comme ce balcon moche qui était jadis caché par la Rotonde et qui saute aux yeux quand on arrive des Forges vers le centre-ville, comme le fait remarquer ce lecteur de Vierzonitude à travers ses photos et ses commentaires.

Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Maintenant, la vue est vraiment dégagée !
Ca y est ! Les ex-Nouvelles Galeries n'existent plus mais elles existent encore ! - Vierzonitude

Ca y est ! Les ex-Nouvelles Galeries n'existent plus mais elles existent encore ! - Vierzonitude

Voilà, c'est fini ! Alors, comme l'immeuble des ex-Nouvelles-Galeries n'existe désormais plus en centre-ville, Vierzonitude vous remet des tones de souvenirs, pour les nostalgiques ou pour celles et

http://www.vierzonitude.fr/2017/07/ca-y-est-les-ex-nouvelles-galeries-n-existent-plus-mais-elles-existent-encore.html

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J
JIM
07/12/2017 21:00
encore un choix débile: celui de la bassesse de l'horizon... bien sûr les Nouvelles galeries étaient grandes et encombrantes mais du coup elles donnaient de la hauteur au paysage, on était obligé de regarder vers le haut. Là toute la ville se retrouve avec de petites maisons, de petits immeubles avec rien qui ne mérite d'être mis en valeur, une occasion existait là. Mais une fois de plus, c'est la victoire du plat et du vide. Vide qui sera comblé par des bagarres ??
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G
Godillot
07/12/2017 19:38
Avec une vue autant dégagée, les Vierzonnais vont avoir confiance en leur avenir. Tout cet argent englouti dans les godets des pelleteuses a réellement changé notre vie. Nous n'avons plus de soucis d'emploi, de sécurité, de fins de mois. Vraiment, maintenant, nous sommes bien plus heureux qu'avant. Heureusement qu'ils ont été élus nos cocos. Il ne faudra pas hésiter à les reconduire pour bénéficier encore d'une petite dose de bonheur supplémentaire.
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B
b
07/12/2017 16:03
Bonjour, tout à fait d'accord avec le projet de démolition, il aurait fallu aussi rajouter l'ancienne poste car le bâtiment en brique est pas très esthétique et cela aurait été plus cohérent comme ensemble.Par contre la vue n'est pas tellement dégagé que cela sur le canal qu'on aperçoit pas vraiment. Il y a tellement de rues laide ( rue des ponts, route de Bourges en direction du quartier des Forges...) à Vierzon qu'il aurait fallu tout démolir à la pelleteuse...
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V
Vierzonnais
07/12/2017 15:23
La vue est dégagée et c'est vraiment très laid ! C'est une folie d'avoir tout démoli. Ceux qui ont fait ça mériteraient qu'on les enferme dans un hôpital psychiatrique. Ils ont défiguré notre petite ville. Si ça se trouve, ils ne sont même pas nés ici. Quoi qu'on en dise, les Nouvelles Galeries étaient un bâtiment historique de Vierzon qui méritait une rénovation et non une démolition sans consultation (par un vote par exemple) des Vierzonnais.
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J
J
07/12/2017 16:15
Un vote démocratique dans notre paradis communiste, mais vous n'y pensez pas réellement....impossible !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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